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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 20.1866

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Nr. 5
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Burty, Philippe: Les eaux-fortes de M. Henri Leys, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19277#0490

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EAUX-FORTES DE M. HENRI LEYS.

lui

de ville d’Anvers. A Bruxelles, chez le banquier Couleaux, frère de l’ancien marchand
de tableaux. — Portraits de Philippe le Bon et de Marguerite de Bourgogne. A
l’hôtel de ville.

1864. La Noël en Flandre. En Angleterre. — Philippe le Beau et Antoine de
Brabant. A l’hôtel de ville. — Portrait de M. L. — Le Bourgmestre d’Anvers
haranguant la milice bourgeoise réunie sur la Grande-Place d’Anvers.

1865. Portrait de L.-L. —Lucas Cranach peignant le portrait de Luther.

A cette liste chronologique nous ajouterons un Erasme lisant son
discours sur l'éducation des princes, dont nous ignorons la date, mais
que nous avons vu à Londres, et qui appartient au banquier Guteaux; et
un Saint Luc, qui était chez M. Hagheman, à Bruxelles, en 1862.

Les principales de toutes ces compositions ont été photographiées d’a-
près les originaux, et%vec un grand bonheur de réussite, par M. Fier-
lants, de Bruxelles. Ces photographies sont de divers formats et rendent
les ensembles, les fragments des épisodes isolés et môme certaines figures
seules.

La liste de nos indications est probablement fort incomplète. Que
peut faire un amateur réduit à ses propres forces, et qui craint d’impor-
tuner les artistes par des demandes de renseignements qui souvent ris-
quent de leur sembler puérils? Notre Cabinet des estampes est peu fait
pour ce genre d’études. 11 s’enrichit par le dépôt légal ; il se complète
par les dons. Les fonds si médiocres qui forment son budget sont rapi-
dement absorbés par l’acquisition de pièces anciennes hors ligne ou
d’œuvres originales, et aussi par son entretien intérieur. On ne peut
donc lui demander de former d’une façon complète les œuvres d’après
les contemporains, et surtout d’après les étrangers. Et cependant quelle
lacune! Quelle déception pour celui qui, à un moment donné, veut se
rendre compte de l’état de l’art en Angleterre, en Russie, en Belgique,
etc. ! Nous ne saurions donc regarder que comme une ébauche le travail
que nous publions aujourd’hui. Pour le rendre moins imparfait, s’il de-
vait jamais être réimprimé, nous sollicitons, comme nous l’avons déjà
fait, les communications bienveillantes des amis de cet art moderne, dans
lequel tient une si grande place l’œuvre de M. Leys.

PHILIPPE 1ÎURTY.
 
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