Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (2.Pér. 10.1874)

EXPOSITION DE L’UNION CENTRALE. 411

goût dans ses œuvres; aujourd’hui nous appliquons ce titre à certaines
professions déterminées et quelle que soit la valeur de celui qui les exerce.
Cependant si l’opinion publique, en faisant une différence entre le sta-
tuaire qui travaille le marbre et T orfèvre qui travaille les métaux.

SALIÈRE AMPHITRITE, PAR MM. FASNIÈRE.

s’égare sur la question de principes, elle est pins près de la vérité quand
on aborde la question de fait. Le titre d’orfévre en effet se donne égale-
ment à l’artiste qui confectionne, au fabricant qui fait exécuter et au
marchand qui débite. A Florence, au xve siècle, tout cela n’était qu’une
seule et même personne, et c’est dans l’atelier des orfèvres que se sont
formés la plupart des grands maîtres de l’école florentine.