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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 10.1874

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Nr. 2
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Ménard, René: Paul Baudry, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.21839#0122

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PAUL BAUDRY

près avoir vu dans les plafonds ce qui
se passe au ciel, nous allons assister
à l’histoire légendaire de la Musique
et de la Poésie. Deux immenses ta-
bleaux de forme cintrée constituent
en quelque sorte une transition entre
le ciel et la terre; ils représentent :
l’un le Parnasse, l’autre les Poêles
civilisateurs.

Le Parnasse est naturellement
présidé par Apollon. L’hymne homé-
rique à Apollon décrit ainsi le cortège du dieu de Délos : « Toutes les
Muses font entendre leurs voix mélodieuses ; elles chantent l’éternelle
félicité des dieux et les souffrances des hommes, qui vivent dans l’erreur
et la faiblesse, sous la domination des immortels, et ne peuvent trouver
aucun asile contre la mort, aucun remède contre la vieillesse. Les Grâces
à la belle chevelure, les Heures bienveillantes, Hébé, Harmonia et Vénus,
la fdle de Jupiter, forment les chœurs des danses en se tenant par la
main... Enfin le brillant Apollon lui-même joue de la lyre, en marchant
dans la splendeur de sa grâce et de sa fierté. »

M. Baudry a montré Apollon descendant de son char dont les Heures
détellent les chevaux ; les Grâces lui présentent la lyre cl’or, et Éros, volant
sur sa tête, tient son arc et son flambeau. Dans l’invocation aux Muses,
placée au début de la Théogonie, Hésiode place pareillement Éros et les
Grâces au milieu des Muses.

En mettant Éros près d’Apollon, le peintre a voulu montrer que la
Voir Gazelle des Beaux-Arts, t. IX, 2e période, page 536. et t. X, page 70.
 
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