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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 14.1876

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Nr. 4
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Demay, Germain: Les sceaux des archives nationales: le type chevaleresque
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https://doi.org/10.11588/diglit.21842#0330

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308

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

métal cousues sur elle très-près les unes des autres, ou treillissée de
bandes de fer; on l’appelait la broigne. Elle était garnie d’un capuchon
qui servait à garantir le cou, les côtés et le bas du visage. Sa jupe,
fendue devant et derrière, descendait au-dessous du genou et d’ordi-
naire une ceinture la serrait à la taille. Les manches s’arrêtaient au poi-
gnet; tantôt étroites et s’évasant à leur extrémité pour assurer la liberté
des mouvements, tantôt très-larges à partir de l’emmanchure.

Gui de Laval, en 1095, porte une broigne sans ceinture, recouverte
de plaques rondes de fer, à manches s’évasant au poignet.

Une autre tunique plus protectrice, moins pénétrable aux coups et
cependant moins répandue à cause de la difficulté de sa fabrication, était

GUI DE LA Y AL.

en usage en même temps que la broigne. Sa défense extérieure consistait
en un tissu de mailles entrelacées. Elle se nommait le haubert.

Broigne ou haubert recouvraient une deuxième tunique d’étoffe
plus légère et plus souple, le bliaut. Caché d’abord complètement par
la première tunique, le bliaut commence à la dépasser vers le milieu du
xiie siècle et montre le bord de sa jupe plissée destinée à prendre
quelques années plus tard les dimensions les plus exagérées : je veux
parler du temps où nos chevaliers voulurent imiter le costume des dames
et s’attachèrent au poignet de longues manches flottantes, du reste
bientôt délaissées.

Les chausses, d’étoffe résistante, mais dont les sceaux du xie siècle ne
permettent pas de déterminer la nature, portent la même garniture que
la tunique extérieure dès 1158 et 1163.

La coiffure consiste en un heaume conique muni d’un nasal, appen-
dice fixe destiné à protéger le nez. Le cône, bordé à son ouverture d un
cercle ornementé, est renforcé dans sa hauteur par deux arêtes; 1 une
 
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