DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Gonse, Louis: La salle de Michel-Ange au Louvre et sa nouvelle installation, 2, Les bronzes de M. His de la Salle
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Nous donnerons ici la description sommaire des pièces avec leurs
dimensions, en résumant ce qu’ont pu nous fournir toutes les indica-
tions générales fournies par le possesseur, ainsi que celles consignées
par M. Barbet de Jouy dans le supplément de son catalogue, et enfin
nos propres recherches.
1. — La Mise au Tombeau, par Andrea Riccio. — Bas-relief.
LI., 0,137 ; L., 0,18/i. —-Du plus beau style héroïque avec ce sentiment
pathétique du geste qui est la marque du maître padouan. Figures
trapues ; patine brune superbe. Epreuve de toute beauté ; il s’en trouve
LEONE B A T TI S T A A L B E R T I.
une autre, mais moins belle à notre avis, dans la collection de M. G. Drey-
fus. Nous croyons que cette composition, si précieuse et si magnifique
malgré sa petitesse, est plutôt antérieure quepostérieure, c’est-à-dire d’un
style plus mantegnesque que le célèbre candélabre de Sant’Antonio, à
Padoue, ou que les bas-reliefs conservés à l’Académie de Venise, qui
procèdent sans mélange du goût de la Renaissance. Elle serait donc de
l’extrême commencement du xvie siècle. Nous la reproduisons ici.
2. — La Flagellation du Christ, par Donatello. — Bas-relief.
H., 0,135 ; L., 0,190. — Chef-d’œuvre illuminé par un souille digne des
plus beaux temps de l’antique. Dans ces six pouces carrés Donatello a
mis toute sa science et tout son génie1. Relief mince, à cire perdue,
I. Consulter sur ce bijou exquis : les Sculpteurs italiens de Perkins, t. f, p. 183.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Nous donnerons ici la description sommaire des pièces avec leurs
dimensions, en résumant ce qu’ont pu nous fournir toutes les indica-
tions générales fournies par le possesseur, ainsi que celles consignées
par M. Barbet de Jouy dans le supplément de son catalogue, et enfin
nos propres recherches.
1. — La Mise au Tombeau, par Andrea Riccio. — Bas-relief.
LI., 0,137 ; L., 0,18/i. —-Du plus beau style héroïque avec ce sentiment
pathétique du geste qui est la marque du maître padouan. Figures
trapues ; patine brune superbe. Epreuve de toute beauté ; il s’en trouve
LEONE B A T TI S T A A L B E R T I.
une autre, mais moins belle à notre avis, dans la collection de M. G. Drey-
fus. Nous croyons que cette composition, si précieuse et si magnifique
malgré sa petitesse, est plutôt antérieure quepostérieure, c’est-à-dire d’un
style plus mantegnesque que le célèbre candélabre de Sant’Antonio, à
Padoue, ou que les bas-reliefs conservés à l’Académie de Venise, qui
procèdent sans mélange du goût de la Renaissance. Elle serait donc de
l’extrême commencement du xvie siècle. Nous la reproduisons ici.
2. — La Flagellation du Christ, par Donatello. — Bas-relief.
H., 0,135 ; L., 0,190. — Chef-d’œuvre illuminé par un souille digne des
plus beaux temps de l’antique. Dans ces six pouces carrés Donatello a
mis toute sa science et tout son génie1. Relief mince, à cire perdue,
I. Consulter sur ce bijou exquis : les Sculpteurs italiens de Perkins, t. f, p. 183.