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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 34.1886

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Nr. 2
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Geymüller, Heinrich von: Les derniers travaux sur Léonard de Vinci, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.19428#0162

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DERNIERS TRAVAUX SUR LÉONARD DE VINCI.

151

si nous n’étions convaincu qu’elle n’est que le résultat d’un
simple oubli. La pauvre architecture, si maltraitée du monde, n’a
pas trouvé place non plus dans son classement ! Il est vrai que l’on
peut la placer en tête ou à la fin des beaux-arts, secondo l'indole
d’ognuno, sans rien changer au reste. Il est vrai, encore, que jusqu’ici
l’on n’a à peu près rien dit sur Léonard architecte. Les vingt-neuf
planches de l’ouvrage de M. Richter dont il sera question plus loin
comblent cette lacune.

Au surplus, ce n’est pas pour attaquer la classification rêvée par
M. Uzielli que nous nous séparons de lui dans ses appréciations; c’est
pour montrer que celle qu’il reproche à M. Richter d’avoir adoptée,
en principe du moins, est au moins aussi légitime que la sienne. Ces
divergences dans l’appréciation seront l’une des difficultés contre
lesquelles se heurteront tous ceux qui voudront entreprendre des
classifications générales des écrits de Léonard et proviennent préci-
sément de ce fait, déjà signalé, auquel le Maître doit sa place unique
dans l’histoire, qu’il était à la fois artiste savant et savant artiste'.
Un classement général irréprochable nous paraît un problème inso-
luble. Ce n’est que dans les monographies diverses que ce but
pourra être réalisé dans les limites du cadre que l’on se sera posé.
Celui entrepris par M. Richter ne nous en paraît pas moins d’une
utilité extrême. 11 était naturel, il faut en convenir d’ailleurs, que
M. Uzielli cherchant à provoquer en Italie la publication des
manuscrits de Léonard, longtemps avant que MM. Ludwig, Ravaisson
et Richter entreprissent leurs travaux, ressentit du chagrin à voir
son pays devancé, pour quelque temps du moins, dans cette entre-
prise que mieux que personne l’Académie dei Lincei aurait été capable
de bien accomplir.

Y

Nous n’avons dû nous arrêter que trop longtemps sur toutes ces
questions préliminaires. Il est temps enfin de donner aux lecteurs
de la Gazette un aperçu de celles des recherches de M. Richter les
plus capables de les intéresser. Nous commencerons comme lui par le
fameux Traité de la peinture.

1. Nous ne prétendons pas qu’il ne puisse y avoir dans les volumes de
M. Richter des inconséquences de détail. Une partie provient, peut-être, du désir
d’y introduire quelques renseignements intéressants pour lesquelles il n’avait
pas de classe spéciale. Ainsi, par exemple, les n03 1080-1081 sont placés parmi les
 
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