DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Bibliographie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24816#0471
BIBLIOGRAPHIE
LES CHEFS-D'ŒUVRE DE L’ART RYZANTIN AUX X* ET XIe SIÈCLES
L’art byzantin attire aujourd’hui les hommes de
savoir et de goût à la fois par sa gloire passée et par
son charme : Ryzance fut l’école du moyen âge et
nous a laissé, à défaut de ses vrais chefs-d’œuvre, des
monuments de grands prix. Si maintenant ces monu-
ments sont appréciés, en dehors du cercle étroit des
archéologues, on doit en remercier les savants qui ont
eu l’art de les présenter au grand public. M. Schlum-
berger, en illustrant largement son Nicéphore Phocas
et les trois volumes de son Épopée byzantine à la fin du siècle1, a fait œuvre
d’initiateur.
Le xe et le xie siècle, les plus riches après celui de Justinien, nous sont encore
mal connus, faute de publications. Seul l’art monumental a suscité d’utiles et
nombreuses monographies. En dehors des quatre plus beaux manuscrits de la
Bibliothèque Nationale, du Physiologus de Smyrne, d’Apollonius de Citium, les
miniatures ont été négligées. La courageuse initiative prise parM. IL Graeven de
donner en épreuves photographiques tous les ivoires paléochrétiens et médié-
vaux négligés par les photographes professionnels, nous promet un vrai corpus
dont deux parties seules, Angleterre et Italie, ont encore paru. Les émaux ont
été mieux partagés, grâce aux largesses de M. Svénigorodskoï et à la science de
M. lvondakov; et pourtant cette œuvre luxeuse est bien loin de rendre les ser-
vices d’un corpus.
1. Un Empereur byzantin au dixième siècle. Nicéphore Phocas. Paris, Firmin-Didot,
1890, in-4° ill. — L’Épopée Byzantine à la fin du dixième siècle. 1™ partie : Jean Tzimiscès;
les jeunes années de Basile II le Tueur de Bulgares (969-986). Paris, Hachette, 1896, in-4° ill.
— 2" Partie : Basile II, le Tueur de Bulgares. Paris, Hachette,1900, in-4° ill. — 3* partie :
Les Porphyrogénète» 7.oé el Théodora (1023-1057). Paris, Hachette, 1903, in-4°ill.
XXSjy. — 3" PéRiopE, 54
LES CHEFS-D'ŒUVRE DE L’ART RYZANTIN AUX X* ET XIe SIÈCLES
L’art byzantin attire aujourd’hui les hommes de
savoir et de goût à la fois par sa gloire passée et par
son charme : Ryzance fut l’école du moyen âge et
nous a laissé, à défaut de ses vrais chefs-d’œuvre, des
monuments de grands prix. Si maintenant ces monu-
ments sont appréciés, en dehors du cercle étroit des
archéologues, on doit en remercier les savants qui ont
eu l’art de les présenter au grand public. M. Schlum-
berger, en illustrant largement son Nicéphore Phocas
et les trois volumes de son Épopée byzantine à la fin du siècle1, a fait œuvre
d’initiateur.
Le xe et le xie siècle, les plus riches après celui de Justinien, nous sont encore
mal connus, faute de publications. Seul l’art monumental a suscité d’utiles et
nombreuses monographies. En dehors des quatre plus beaux manuscrits de la
Bibliothèque Nationale, du Physiologus de Smyrne, d’Apollonius de Citium, les
miniatures ont été négligées. La courageuse initiative prise parM. IL Graeven de
donner en épreuves photographiques tous les ivoires paléochrétiens et médié-
vaux négligés par les photographes professionnels, nous promet un vrai corpus
dont deux parties seules, Angleterre et Italie, ont encore paru. Les émaux ont
été mieux partagés, grâce aux largesses de M. Svénigorodskoï et à la science de
M. lvondakov; et pourtant cette œuvre luxeuse est bien loin de rendre les ser-
vices d’un corpus.
1. Un Empereur byzantin au dixième siècle. Nicéphore Phocas. Paris, Firmin-Didot,
1890, in-4° ill. — L’Épopée Byzantine à la fin du dixième siècle. 1™ partie : Jean Tzimiscès;
les jeunes années de Basile II le Tueur de Bulgares (969-986). Paris, Hachette, 1896, in-4° ill.
— 2" Partie : Basile II, le Tueur de Bulgares. Paris, Hachette,1900, in-4° ill. — 3* partie :
Les Porphyrogénète» 7.oé el Théodora (1023-1057). Paris, Hachette, 1903, in-4°ill.
XXSjy. — 3" PéRiopE, 54