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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 4.1910

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Nr. 2
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Koechlin, Raymond: La Chine en France au XVIIIe siècle
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https://doi.org/10.11588/diglit.24874#0105

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LA CHINE EN FRANCE AU XVIII0 SIÈCLE

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en ce genre est celle des Martin; toutefois, avant eux, d’autres imi-
tèrent les vernis de Chine 1 et plus strictement peut-être, si stricte-
ment même qu'aujourd'hui encore il nous est parfois très difficile de
distinguer leurs ouvrages des originaux de l’Orient. Pour les pan-
neaux d’exceptionnelle qualité, tels ceux de certains meubles du
Louvre par Bennemann, il ne saurait y avoir de doute; de même, à
l’Exposition, pour ungrand cabinet (àM.Weisweiller),pour les bureaux
appartenant à Mmo la comtesse de Gontaut-Biron et à Mmo Heugel,

COMMODE EN LAQUE DE CHINE, SIGNÉE DE DELORME
(Collection de M. Edmond Guérin.)

pour une petite table (à M. de Saint-André) : ce sont des laques du
Japon, et le style, comme l’excellence du travail, en font foi. Peut-
être aussi la commode de Delorme (à M. Guérin) et le secrétaire de
Leleu (à M'ns Klotz) sont-ils chinois; il y a dans les panneaux de l’un
une acuité de dessin, dans l’autre une plénitude de mise en page
que l’Europe n’aurait pas atteintes. Mais que dire de tant d’autres
et même de pièces infiniment riches, comme les encoignures de

1. A. de Champeaux (Le Meuble, l. Il, Bibliothèque de renseignement des
Beaux-Arts) s’est occupé des fabricants de « vernis ». On sait que les vernis furent
fabriqués dans [presque tous les pays d'Europe; on en connaît d’anglais, di véni-
tiens, de hollandais.
 
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