DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Blum, André: L' estampe satirique et la caricature en France au XVIIIe siècle, 5
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24874#0294
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ATTRIBUEE A JACQUES DE F A V A N N E
(Cabinet des estampes, Paris.)
L’ESTAMPE SATIRIQUE
ET LA CARICATURE EN FRANCE
AU XVIII® SIÈCLE
(cinquième article1)
Lettres illustrées d’artistes : Le lias et ses élèves. ■—■ C’est dans
les ateliers joyeux et réjouis de plaisir, où l’amour du métier
est soutenu de gaieté, que sont nées beaucoup de carica-
tures. Un des ateliers le plus curieux est celui de Jacques-Phi-
lippe Le Ras2, le maître de cette école de caricaturistes qui compte
parmi tant de noms célèbres Eisen, Ficquet, Le Mire, Cochin et
Moreau le jeune. Quelques lettres adressées à son élève Rehn3,
illustrées de croquis, à la manière des lettres d’artistes qui, au
milieu de quelques lignes de leur écriture, glissaient quelque amu-
sante esquisse, nous révèlent sa physionomie à la fois débonnaire et
narquoise. Né à Paris en 1707, ce fils d’un perruquier garde la fierté
de sa naissance. Il se marie en 1735 avec Elisabeth Duret, celle
qu’il appelle M1Ic Le Ras et avec laquelle il se représente dansant un
I. Voir Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. I, p. 379; t. Il, p. 69, 108 et 243.
2. Voir sur Le Bas notice manuscrite en tête du 1er vol. Le Bas du Cabinet des
estampes.
3. Philippe de Chennevières, Portraits inédits d'artistes français, Paris, 1832,
avec illustrations de Legrip. Cf. Archives de l’art français, 1852.
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ATTRIBUEE A JACQUES DE F A V A N N E
(Cabinet des estampes, Paris.)
L’ESTAMPE SATIRIQUE
ET LA CARICATURE EN FRANCE
AU XVIII® SIÈCLE
(cinquième article1)
Lettres illustrées d’artistes : Le lias et ses élèves. ■—■ C’est dans
les ateliers joyeux et réjouis de plaisir, où l’amour du métier
est soutenu de gaieté, que sont nées beaucoup de carica-
tures. Un des ateliers le plus curieux est celui de Jacques-Phi-
lippe Le Ras2, le maître de cette école de caricaturistes qui compte
parmi tant de noms célèbres Eisen, Ficquet, Le Mire, Cochin et
Moreau le jeune. Quelques lettres adressées à son élève Rehn3,
illustrées de croquis, à la manière des lettres d’artistes qui, au
milieu de quelques lignes de leur écriture, glissaient quelque amu-
sante esquisse, nous révèlent sa physionomie à la fois débonnaire et
narquoise. Né à Paris en 1707, ce fils d’un perruquier garde la fierté
de sa naissance. Il se marie en 1735 avec Elisabeth Duret, celle
qu’il appelle M1Ic Le Ras et avec laquelle il se représente dansant un
I. Voir Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. I, p. 379; t. Il, p. 69, 108 et 243.
2. Voir sur Le Bas notice manuscrite en tête du 1er vol. Le Bas du Cabinet des
estampes.
3. Philippe de Chennevières, Portraits inédits d'artistes français, Paris, 1832,
avec illustrations de Legrip. Cf. Archives de l’art français, 1852.