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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 4.1910

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Nr. 6
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Lafond, Paul: Juan de Valdés Leal, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24874#0494

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JUAN DE VALDES LEAL

(DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLE1)

ïs travaux achevés, de retour à
Séville Juan de Valdés Leal entre-
prit ses fameux tableaux de l’hôpi-
tal de la Caridad, qui ont plus fait
pour sa gloire et sa renommée que
tout le reste de son œuvre. A Sé-
ville, entre la cathédrale et le Gua-
dalquivirt sur l’emplacement des
anciennes atarazanas, se trouve
l’hôpital de la Miséricorde, ou de la
Caridad. L’église qui lui sert de
chapelle consiste en un édifice assez banal, de style gréco-romain de
la décadence, à coupole « churriguéresque », et à une seule nef.
Dans le vestibule de ce sanctuaire se voient les deux œuvres les
plus célèbres de Juan de Valdés Leal : ses deux compositions inti-
tulées : Finis gloriæ mundi et In ictn oculi, appelées en Espagne :
Los Jeroglificos de nuestras postrimerias (Les Hiéroglyphes de notre
fin dernière).

Nombre de poètes ont célébré la triomphante horreur de ces pein-
tures. Pas un écrivain qui, après les avoir vues,n’en ait longuement
parlé. Ce qui leur donne un intérêt tout particulier, c’est qu’elles
ont été commandées à l'artiste par le fameux Don Miguel deManara,
le prototype de Don Juan, le héros de Molière, de Mozart et de Byron.

Le premier des tableaux de Los Jeroglificos de nuestras postrime- 1

1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. If, p. 384.
 
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