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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 4.1910

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Nr. 6
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Blum, André: L' estampe satirique et la caricature en France au XVIIIe siècle, 7
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https://doi.org/10.11588/diglit.24874#0475

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ASSEMBLÉE DE NOUVEAUX FRANCS-MAÇONS POUR LA RÉCEPTION DES APPRENTIS
GRAVURE ATTRIBUÉE A LE BAS
(Cabinet des estampes, Paris.)

L’ESTAMPE SATIRIQUE

ET LA CARICATURE EN FRANCE
AU XVIIIe SIÈCLE

(septième ET DEIÎNIER article1)

Les sciences médicales. Le magnétisme animal. L'illuminisme. —
Les caricatures s’attaquent aux médecins. Elles osent même s’en
prendre au plus célèbre, le docteur Tronchin, qu’elles représentent
écrasant ses rivaux avec ce titre : le médecin à la mode. 11 était
venu de Genève à Paris, en 1756, pour inoculer les enfants du duc
d’Orléans et il s’installa au Palais-Royal. Sa vogue fut incroyable.
On le consultait de tous les pays d’Europe. Pour se distinguer des
autres médecins, il portait une perruque qu'il accrochait à un clou
dès qu’il était seul. Ses confrères le traitaient de charlatan; mais
l’opinion publique continuait à se moquer d’eux tous également.
En 1778, Y Almanach des étrennes des enfants d’Escidape dédiées au
beau sexe, était orné d’une caricature représentant les docteurs à
Longchamp. C’était le défilé des médecins à la mode avec leur cor-

1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1910, t. I, p. 379; t. II, p. 69, 108, 243, 273
et 403. — Le « Cremier » dont il est question dans la le'gende de la caricature
reproduite p. 291, est Mercier, dont le mot Cremier forme l’anagramme.
 
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