CORRESPONDANCE D’ITALIE
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gentilshommes, procura à Florence, en même temps que des fêtes éblouissantes,
un tel renchérissement du prix de toutes choses que le peuple, nous dit Lapini,
en était tout étourdi.
En 1534, selon l’inscription gravée sur la base, l’Hercule et Cacus de Bandi-
nelli vient prendre place, de l’autre côté de la porte principale du Palais Vieux,
en pendant avec le David. C’est l’aspect que nous voyons dès maintenant recon-
stitué. Vingt ans après (1354), est introduit à son tour sous la Loggia (qui était
PORTRAIT PRÉSUMÉ DE FRANCESCO FERRUCCI, PAR PIERO DI COSIM O (DÉTAIL)
(LA PLACE DE LA SEIGNEURIE APRÈS 1504)
(National Gallery, Londres.)
devenue la Loggia du Duc ou dei Lanzi), sous l’arcade de gauche, le beau Persée
de Cellini qui suscita tout de suite l’admiration, avec le complément de sa base
comportant les quatre nerveuses figurines et le bas-relief de bronze. Le Persée se
trouvait ainsi faire pendant à la Judith de Donatello. Nous voyons dans une pein-
ture décorative de Stradano, scène vivement peinte à grandes touches au milieu
d’une frise, dans l’appartement d’Éléonore de Tolède au Palais Vieux, l’état de la
place à cette époque, parmi le grouillement et les bannières de la fête des Hom-
mages ou des Tributs, le jour de saint Jean-Baptiste. Le groupe de Bandinelli et
le Persée y figurent à leur place, en même temps que la Judith, le David et le
Schaeffer a récemment consacré un bref article à cet Hercule de Bandinelli (Monals-
hefle fur Kunstwissenschaft, mars 1910).
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gentilshommes, procura à Florence, en même temps que des fêtes éblouissantes,
un tel renchérissement du prix de toutes choses que le peuple, nous dit Lapini,
en était tout étourdi.
En 1534, selon l’inscription gravée sur la base, l’Hercule et Cacus de Bandi-
nelli vient prendre place, de l’autre côté de la porte principale du Palais Vieux,
en pendant avec le David. C’est l’aspect que nous voyons dès maintenant recon-
stitué. Vingt ans après (1354), est introduit à son tour sous la Loggia (qui était
PORTRAIT PRÉSUMÉ DE FRANCESCO FERRUCCI, PAR PIERO DI COSIM O (DÉTAIL)
(LA PLACE DE LA SEIGNEURIE APRÈS 1504)
(National Gallery, Londres.)
devenue la Loggia du Duc ou dei Lanzi), sous l’arcade de gauche, le beau Persée
de Cellini qui suscita tout de suite l’admiration, avec le complément de sa base
comportant les quatre nerveuses figurines et le bas-relief de bronze. Le Persée se
trouvait ainsi faire pendant à la Judith de Donatello. Nous voyons dans une pein-
ture décorative de Stradano, scène vivement peinte à grandes touches au milieu
d’une frise, dans l’appartement d’Éléonore de Tolède au Palais Vieux, l’état de la
place à cette époque, parmi le grouillement et les bannières de la fête des Hom-
mages ou des Tributs, le jour de saint Jean-Baptiste. Le groupe de Bandinelli et
le Persée y figurent à leur place, en même temps que la Judith, le David et le
Schaeffer a récemment consacré un bref article à cet Hercule de Bandinelli (Monals-
hefle fur Kunstwissenschaft, mars 1910).