ALEXANDRE LUNOIS
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juste d’indiquer que M. Lunois fut un brillant illustrateur, que ses
lithographies pour les Mémoires d'un canonnier de VArmée d'Espagne,
la Légende dorée, le Roman de la Momie, Un cas de jalousie, Mateo
Falcone, et surtout pour Carmen, ont consacré, depuis longtemps,
son nom dans le monde de la bibliophilie. Mais, à parler franc,
jusqu’ici et, en dépit du talent largement dépensé, M. Lunois n’a
produit qu’un beau livre : les Contes d’Andersen — et cela, parce
qu’à l’exemple de M. Lepère, il l’a produit lui-même entièrement.
Papier, caractères, composition et impression typographiques, bois
gravés par Mlle S. Lepère sur le dessin même de l’artiste, tout fut
choisi ou exécuté sous la direction de M. Lunois. Il en est résulté un
impressions à l’aquarelle, infiniment alertes et spirituelles, qui lui
permettront de donner au tableau de demain la saveur même de
la vie ottomane.
Les deux derniers séjours en Asie Mineure nous ont valu un bel
ensemble d’aquarelles, de pastels et d’huiles et, en outre, une série
d’eaux-fortes hardies.
Un livre, les Contes d’Andersen, avait inspiré à M. Lunois Lardent
désir d’attaquer le cuivre, et, puisque nous parlons de ce livre, il est
LA VEILLÉE DE SAINTE-ANNE (SÉVILLE), PEINTURE TAR M. A. LUNOIS
(Musce du Luxembourg.)
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juste d’indiquer que M. Lunois fut un brillant illustrateur, que ses
lithographies pour les Mémoires d'un canonnier de VArmée d'Espagne,
la Légende dorée, le Roman de la Momie, Un cas de jalousie, Mateo
Falcone, et surtout pour Carmen, ont consacré, depuis longtemps,
son nom dans le monde de la bibliophilie. Mais, à parler franc,
jusqu’ici et, en dépit du talent largement dépensé, M. Lunois n’a
produit qu’un beau livre : les Contes d’Andersen — et cela, parce
qu’à l’exemple de M. Lepère, il l’a produit lui-même entièrement.
Papier, caractères, composition et impression typographiques, bois
gravés par Mlle S. Lepère sur le dessin même de l’artiste, tout fut
choisi ou exécuté sous la direction de M. Lunois. Il en est résulté un
impressions à l’aquarelle, infiniment alertes et spirituelles, qui lui
permettront de donner au tableau de demain la saveur même de
la vie ottomane.
Les deux derniers séjours en Asie Mineure nous ont valu un bel
ensemble d’aquarelles, de pastels et d’huiles et, en outre, une série
d’eaux-fortes hardies.
Un livre, les Contes d’Andersen, avait inspiré à M. Lunois Lardent
désir d’attaquer le cuivre, et, puisque nous parlons de ce livre, il est
LA VEILLÉE DE SAINTE-ANNE (SÉVILLE), PEINTURE TAR M. A. LUNOIS
(Musce du Luxembourg.)