LES TRAVAUX I)U LOUVRE SOUS HENRI IV
D’APRÈS DE NOUVEAUX DOCUMENTS
(deuxième et dernier article1)
Nous avons dit dans notre étude sur
Le Louvre et les pions de Lescot2 que
l'idée générale, au point de vue des dis-
positions architecturales, de la grande
galerie était la suivante : étant donné
que le fossé de la ville et la porte de
l’enceinte de Paris dite Porte Neuve
coupaient la perspective de la future
grande galerie un peu au delà du
pavillon de Lesdiguières, l’architecte
avait prévu deux ordonnances diffé-
rentes : l’une très décorative pour la
partie située à l’intérieur de la ville,
l’autre plus simple, pour la partie située
dans « la campagne ». En ce qui concerne la partie située dans la
ville, Eescot avait conçu un grand et bel édifice magnifiquement
ordonné, offrant une porte centrale — la porte dite de Jean Goujon
— et, aux deux bouts, deux pavillons en saillie encadrant l’ensemble :
le pavillon de Lesdiguières et l’extrémité de la petite galerie. L’extré-
mité de la petite galerie, où est la fenêtre qu’on a faussement
appelée longtemps la « fenêtre de Charles IX », fait partie, sous la
plume des rédacteurs du devis de 1595, de la grande galerie, dont
elle constitue la terminaison ; elle « cymétrie » le pavillon dit de
Lesdiguières, qui comporte aussi une fenêtre et un balcon pareils.
Contre le pavillon de l’extrémité de la galerie d’Apollon, au rez-de-
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1912, t. t, p. 173.
2. Ibid., 1910, t. 1, p. 273.
JEAN DE FOURCY
INTENDANT DES BATIMENTS
d’après UNE MÉDAILLE
ANONYME DU XVIIe SIECLE
(Cabinet des médailles, Paris-)
VII.
4e PÉRIODE.
54
D’APRÈS DE NOUVEAUX DOCUMENTS
(deuxième et dernier article1)
Nous avons dit dans notre étude sur
Le Louvre et les pions de Lescot2 que
l'idée générale, au point de vue des dis-
positions architecturales, de la grande
galerie était la suivante : étant donné
que le fossé de la ville et la porte de
l’enceinte de Paris dite Porte Neuve
coupaient la perspective de la future
grande galerie un peu au delà du
pavillon de Lesdiguières, l’architecte
avait prévu deux ordonnances diffé-
rentes : l’une très décorative pour la
partie située à l’intérieur de la ville,
l’autre plus simple, pour la partie située
dans « la campagne ». En ce qui concerne la partie située dans la
ville, Eescot avait conçu un grand et bel édifice magnifiquement
ordonné, offrant une porte centrale — la porte dite de Jean Goujon
— et, aux deux bouts, deux pavillons en saillie encadrant l’ensemble :
le pavillon de Lesdiguières et l’extrémité de la petite galerie. L’extré-
mité de la petite galerie, où est la fenêtre qu’on a faussement
appelée longtemps la « fenêtre de Charles IX », fait partie, sous la
plume des rédacteurs du devis de 1595, de la grande galerie, dont
elle constitue la terminaison ; elle « cymétrie » le pavillon dit de
Lesdiguières, qui comporte aussi une fenêtre et un balcon pareils.
Contre le pavillon de l’extrémité de la galerie d’Apollon, au rez-de-
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1912, t. t, p. 173.
2. Ibid., 1910, t. 1, p. 273.
JEAN DE FOURCY
INTENDANT DES BATIMENTS
d’après UNE MÉDAILLE
ANONYME DU XVIIe SIECLE
(Cabinet des médailles, Paris-)
VII.
4e PÉRIODE.
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