LA PEINTURE SAVOYARDE AU XVe SIÈCLE
HT
titulait « de Fribourg » sans avoir jamais figuré sur les rôles de bour-
geoisie de celle cité b
De toute manière, ce rapprochement souligne la solidarité de
nos fresques d’Abondance avec les produits de l’école lombarde.
La rencontre des deux saintes femmes revêt un caractère de sim-
plicité et de familiarité qui contraste avec l’allure solennelle des scènes
L ADORATION DES BERGERS
V R K S Q U E , ÉCOLE SAVOYARDE DU XV SI É < L E
(Cloître d’Abondanue.)
analogues représentées en Italie et s’éloigne du maniérisme caractéri-
sant la plupart des Visitations flamandes. Elle n’en est pas moins
J. M. Toësca(op. cit., p. 474, note 3) a latinisé la signature (le Perinect. Pour-
quoi ne pas lui laisser sa terminaison française? Le saint Jean-Baptiste placé
près de l’Annonciation de Naples (Toësca, p. 481), qui peut avoir été exécuté
avec la collaboration de Perinect (quoique, dans son ensemble, cette fresque
révèle la main de Leonardo da Besozzo), offre des ressemblances avec saint Jean
l’Evangéliste évoqué en marge de Y Adoration du dragon dans l'Apocalypse de
l’Escurial. D’après VI. Roll's (Gcschichte der Malerei Neapcls, Leipzig, 1910, p. 80
et suiv.), « Perinect de Benivento » acheta une maison à Naples en 1459. 11 ne
x.
4e PÉRIODE.
16
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titulait « de Fribourg » sans avoir jamais figuré sur les rôles de bour-
geoisie de celle cité b
De toute manière, ce rapprochement souligne la solidarité de
nos fresques d’Abondance avec les produits de l’école lombarde.
La rencontre des deux saintes femmes revêt un caractère de sim-
plicité et de familiarité qui contraste avec l’allure solennelle des scènes
L ADORATION DES BERGERS
V R K S Q U E , ÉCOLE SAVOYARDE DU XV SI É < L E
(Cloître d’Abondanue.)
analogues représentées en Italie et s’éloigne du maniérisme caractéri-
sant la plupart des Visitations flamandes. Elle n’en est pas moins
J. M. Toësca(op. cit., p. 474, note 3) a latinisé la signature (le Perinect. Pour-
quoi ne pas lui laisser sa terminaison française? Le saint Jean-Baptiste placé
près de l’Annonciation de Naples (Toësca, p. 481), qui peut avoir été exécuté
avec la collaboration de Perinect (quoique, dans son ensemble, cette fresque
révèle la main de Leonardo da Besozzo), offre des ressemblances avec saint Jean
l’Evangéliste évoqué en marge de Y Adoration du dragon dans l'Apocalypse de
l’Escurial. D’après VI. Roll's (Gcschichte der Malerei Neapcls, Leipzig, 1910, p. 80
et suiv.), « Perinect de Benivento » acheta une maison à Naples en 1459. 11 ne
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