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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 10.1913

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Nr. 2
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Mandach, Conrad von: De la peinture savoyarde au XVe siècle et plus spécialement des fresques d'Abondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.24887#0144

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LA PEINTURE SAVOYARDE AU XVB SIÈCLE

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effectué en 1486 1e mentionne comme étant à Chambéry, occupé à
mettre en œuvre des vitraux dans la chapelle ducale1. N’est-il pas
vraisemblable que, privé de sa souveraine, Nicolas ait cherché de

l’ouvrage ailleurs ? Et ne
serait-ce pas naturel qu’il
en eût trouvé auprès de
l’un des enfants de sa pro-
tectrice défunte? Or, Jean-
Louis, évêque de Genève
et abbé d’Abondance de
1480 à 1482, fut, après la
mort de Yolande, l’un des
personnages les plus puis-
sants du duché. Son frère
François occupa égale-
ment une situation en
vue. Tout porte à croire
que l’un ou l’autre de ces
princes employa le maître
favori de sa mère.

Quoi qu’il en soit, Nico-
las Robert semble s’ètre
fixé définitivement en Sa-
voie après la mort de sa
bienfaitrice. En 1507, il
vivait à Chambéry âgé et
privé de ressources. Le
duc Charles se souvint de 1

1. Nous devons à l’obli-
geance de M. Lucien Bégule
l’autorisation de reproduire
ici un vitrail de l’église du
Bourget en Savoie (cf. Lucien
Bégule, Les Vitraux du Moyen
âge et de la Renaissance dans la
région lyonnaise, Lyon, 1911,
p. 217). Nos lecteurs constate-
ront aisément des rapports entre le cimier de l’écusson de Savoie et le Saint
Georges de Fénis. 11 serait possible que les deux œuvres provinssent de la même
main. Nous ne voulons toutefois pas approfondir ici cette question. Ce qui est
certain, c’est que de telles affinités accusent l’unité de l’école savoyarde au Sud
et au Nord des Alpes.

Cliché Lr. Bégule.
ÉCOLE SAVOYARDE
FIN DU XVe SIÈCLE
(Église du Bourget en Savoie.)
 
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