LA FAÇADE DU CHATEAU DE VERSAILLES DE P HILBERT LE ROY
DU CÔTÉ DU COUCHANT, D’APRÈS UNE GRAVURE D’iSRAEL SILVESTRE
LE CHATEAU DE VERSAILLES DE LOUIS XIII
ET SON ARCHITECTE PHILBERT LE ROY
En poursuivant diverses études, ces dernières années, sur le
règne de Louis XIII, notamment pour la période qui s’étend
de 1617 à 1624, nous avions été conduit à nous demander
dans quelles conditions ce prince avait édifié le château de Ver-
sailles, dont on fixe unanimement la construction à l’année 1624.
Les renseignements que nous possédions sur cette construction
n’étaient pas décisifs. On ignorait principalement le nom de l’archi-
tecte. Après avoir longtemps répété que cet architecte était Jacques
Le Mercier1, — uniquement sans doute parce que Le Mercier, ayant
continué le Louvre en 1624, devait être le principal architecte du
moment, — on avait constaté que cette attribution ne reposait sur
aucun fondement et on avait substitué à Le Mercier Salomon de
Brosse2 pour une raison analogue, à savoir que Brosse était le plus
célèbre architecte du temps. La seconde attribution n’était qu’une
hypothèse comme la première. Restait à savoir s’il n’était pas pos-
1. L. Dussieux, Le Château de Versailles, Versailles, L. Bernard, 1885, in-8,
t. I, p. 17.
2. P. de Nolhac, La Création de Versailles, Versailles, 1901, in-l'ol., p. 27,
— 4e PÉRIODE. 45
X.
DU CÔTÉ DU COUCHANT, D’APRÈS UNE GRAVURE D’iSRAEL SILVESTRE
LE CHATEAU DE VERSAILLES DE LOUIS XIII
ET SON ARCHITECTE PHILBERT LE ROY
En poursuivant diverses études, ces dernières années, sur le
règne de Louis XIII, notamment pour la période qui s’étend
de 1617 à 1624, nous avions été conduit à nous demander
dans quelles conditions ce prince avait édifié le château de Ver-
sailles, dont on fixe unanimement la construction à l’année 1624.
Les renseignements que nous possédions sur cette construction
n’étaient pas décisifs. On ignorait principalement le nom de l’archi-
tecte. Après avoir longtemps répété que cet architecte était Jacques
Le Mercier1, — uniquement sans doute parce que Le Mercier, ayant
continué le Louvre en 1624, devait être le principal architecte du
moment, — on avait constaté que cette attribution ne reposait sur
aucun fondement et on avait substitué à Le Mercier Salomon de
Brosse2 pour une raison analogue, à savoir que Brosse était le plus
célèbre architecte du temps. La seconde attribution n’était qu’une
hypothèse comme la première. Restait à savoir s’il n’était pas pos-
1. L. Dussieux, Le Château de Versailles, Versailles, L. Bernard, 1885, in-8,
t. I, p. 17.
2. P. de Nolhac, La Création de Versailles, Versailles, 1901, in-l'ol., p. 27,
— 4e PÉRIODE. 45
X.