DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Jamot, Paul: Études sur Nicolas Poussin
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24942#0095
ÉTUDES SUR NICOLAS POUSSIN1
I
SUR QUELQUES OEUVRES DE LA JEUNESSE DE NICOLAS POUSSIN
orsque, au printemps de 1624, après bien des
désirs et plusieurs vaines tentatives, Poussin
partit enfin pour l’Italie, il avait presque trente
ans, étant né en juin i5g4. En 1611, Quentin
Varin, de passage aux Andelys, encourage ses
premiers débuts. L’année suivante, le jeune
Normand, âgé de dix-liuitans, suit ce premier
maître et vient à Paris. Depuis ce temps, il
travaille de toutes ses forces, sous un maître
ou sous un autre, puis seul, tantôt à Paris,
tantôt voyageant à travers la France, accep-
tant les commandes trop rares et mal rétribuées que lui font des mécè-
nes de hasard, ne plaignant ni la fatigue du corps ni celle de l’esprit,
soutenu par Tunique passion de son art. Les biographes, Bellori et Félibien 2
surtout, ont énuméré quelques-uns des ouvrages qu'il produisit pendant
1. Voy. Gazelle des Beaux-Arts, ign, t. Il, p. 177, et 191g, p. 36g; — L'Art et les
Artistes, 1920, n" 8, p. 313 ; — Bulletin de la Société de l’Histoire de l’art Jrançais, 1920.
2. Giovanni-Pietro Bellori, Le vite de’ pittori, scultori et archiletti modérai, Rorna, 1672.
Je citerai ici tantôt cette première édition de l’ouvrage, tantôt la traduction qui en a été
donnée (en ce qui concerne la Vie de Poussin) par M. G. Rémond (Paris, Bibliothèque de
l’Occident, 1902). — André Félibien, Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excel-
lents peintres anciens et modernes ; Paris, 1666 ; 2e édition (première contenant la Vie de
Poussin), 1685. Je citerai ici l’édition de Trévoux, 1725, t. IV.
- 5 e PÉRIO D E. II
I V .
I
SUR QUELQUES OEUVRES DE LA JEUNESSE DE NICOLAS POUSSIN
orsque, au printemps de 1624, après bien des
désirs et plusieurs vaines tentatives, Poussin
partit enfin pour l’Italie, il avait presque trente
ans, étant né en juin i5g4. En 1611, Quentin
Varin, de passage aux Andelys, encourage ses
premiers débuts. L’année suivante, le jeune
Normand, âgé de dix-liuitans, suit ce premier
maître et vient à Paris. Depuis ce temps, il
travaille de toutes ses forces, sous un maître
ou sous un autre, puis seul, tantôt à Paris,
tantôt voyageant à travers la France, accep-
tant les commandes trop rares et mal rétribuées que lui font des mécè-
nes de hasard, ne plaignant ni la fatigue du corps ni celle de l’esprit,
soutenu par Tunique passion de son art. Les biographes, Bellori et Félibien 2
surtout, ont énuméré quelques-uns des ouvrages qu'il produisit pendant
1. Voy. Gazelle des Beaux-Arts, ign, t. Il, p. 177, et 191g, p. 36g; — L'Art et les
Artistes, 1920, n" 8, p. 313 ; — Bulletin de la Société de l’Histoire de l’art Jrançais, 1920.
2. Giovanni-Pietro Bellori, Le vite de’ pittori, scultori et archiletti modérai, Rorna, 1672.
Je citerai ici tantôt cette première édition de l’ouvrage, tantôt la traduction qui en a été
donnée (en ce qui concerne la Vie de Poussin) par M. G. Rémond (Paris, Bibliothèque de
l’Occident, 1902). — André Félibien, Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excel-
lents peintres anciens et modernes ; Paris, 1666 ; 2e édition (première contenant la Vie de
Poussin), 1685. Je citerai ici l’édition de Trévoux, 1725, t. IV.
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