VELOURS ESPAGNOL (P), XVI» SIÈCLE
(Musée du Ginquantenaii'e, Bruxelles.)
LES TISSUS
REPRODUITS SUR LES TABLEAUX ITALIENS
DU XIVe AU XVIIe SIÈCLE
FIG. I. - ÉTOFFE EN SOIE HISPANO-
MORESQUE (?), MILIEU DU XIIIe SIÈCLE
Au cours de mes voyages en
Italie, en me promenant dans ces
merveilleux musées, dans ces
églises pleines de chefs-d'œuvre,
mon attention a été bien des fois
attirée sur les tissus représentés
par les peintres, objet depuis long-
temps de mes études : j’ai observé
combien les étoffes avaient d’im-
portance aux yeux des artistes,
avec quel soin elles étaient choi-
sies. Tout naturellement, je les ai
comparées aux spécimens de tissus
existants. Ainsi, il m’a été facile
de constater que tel motif décora-
tif, considéré jusqu'alors comme
datant du xvie siècle, existait sûre-
(Musée du Cinquantenaire, Bruxelles.)
ment au xve, peut-être antérieurement, puisqu’il se trouvait sur une peinture
du commencement de ce siècle. Il va de soi que l’étoffe devait avoir été des-
sinée et tissée avant qu’elle fût reproduite sur le tableau, à moins que le
peintre lui-même ne fût l’auteur du dessin décoratif, ce qui arrivait parfois.
(Musée du Ginquantenaii'e, Bruxelles.)
LES TISSUS
REPRODUITS SUR LES TABLEAUX ITALIENS
DU XIVe AU XVIIe SIÈCLE
FIG. I. - ÉTOFFE EN SOIE HISPANO-
MORESQUE (?), MILIEU DU XIIIe SIÈCLE
Au cours de mes voyages en
Italie, en me promenant dans ces
merveilleux musées, dans ces
églises pleines de chefs-d'œuvre,
mon attention a été bien des fois
attirée sur les tissus représentés
par les peintres, objet depuis long-
temps de mes études : j’ai observé
combien les étoffes avaient d’im-
portance aux yeux des artistes,
avec quel soin elles étaient choi-
sies. Tout naturellement, je les ai
comparées aux spécimens de tissus
existants. Ainsi, il m’a été facile
de constater que tel motif décora-
tif, considéré jusqu'alors comme
datant du xvie siècle, existait sûre-
(Musée du Cinquantenaire, Bruxelles.)
ment au xve, peut-être antérieurement, puisqu’il se trouvait sur une peinture
du commencement de ce siècle. Il va de soi que l’étoffe devait avoir été des-
sinée et tissée avant qu’elle fût reproduite sur le tableau, à moins que le
peintre lui-même ne fût l’auteur du dessin décoratif, ce qui arrivait parfois.