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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 4.1921

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Nr. 3
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Guiffrey, Jean: La „Mort de Sardanapale" d'Eugène Delacroix au musée du Louvre
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https://doi.org/10.11588/diglit.24942#0211

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LA « MORT DE SARDANAPALE »

D’EUGÈNE DELACROIX

AU MUSÉE DU LOUVRE

orsque les Salons de peinture étaient installés
au Louvre remplacement était si limité que
parfois, en cours d’exposition, de nouvelles
œuvres venaient prendre la place de quel-
ques-unes de celles qui avaient déjà été
vues. C’est ainsi qu’en 1827 Eugène Dela-
croix envoya dix tableaux au Salon et qu’au
début de 1828 il faisait un second envoi de
trois toiles.

Son premier envoi, quele jury avait réduit
à neuf tableaux, en écartant le beau portrait
du baron de Schwiter, peint en pied, sur un fond de paysage à la manière
des portraits de sir Thomas Lawrence1, comprenait des œuvres très impor-
tantes, comme Le Christ au Jardin des Oliviers, commandé par le préfet
de la Seine et conservé aujourd’hui à l’église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris ;

le Justinien, commandé pour la décoration du Conseil d État et brûlé
en 1871 ; L’Exécution du doge Marino Faliero, actuellement au Musée
W allace à Londres2 ; la puissante Nature morte de la collection Moreau, don-
née par M. Etienne Moreau-Nélaton au Musée du Louvre et conservée au
Pavillon de Marsan ; le Portrait du comte Palatiano en costume souliote, si

1. C’est le seul portrait en pied de grandeur naturelle peint par Eugène Delacroix. On
sait que ce portrait, après avoir appartenu à Degas, a trouvé à la National Gallery de Lon-
dres un asile définitif’.

2. Sir Thomas Lawrence pensa, dit-on, acquérir ce tableau.

— 5e PÉRIODE. 25

IV .
 
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