FRISE EN BRONZE DE LA GRILLE DES FUGGER
(Château de Montrottier.)
UN CHEF-D’ŒUVRE
DE LA RENAISSANCE ALLEMANDE EN SAVOIE
LES BAS-RELIEFS DE MONTROTTIER
La France est relativement pauvre en
œuvres de l’art allemand du xve et du
xvic siècle, c’est-à-dire de la seule période
où cet art se soit montré véritablement
créateur. Le Louvre possède quelques
beaux Primitifs colonais, mais les Primi-
tifs de l’Allemagne du Sud, Franconiens,
Haut-Rhénans, Souabes, Tyroliens, qui
sont à certains égards beaucoup plus inté-
ressants que les enlumineurs douceâtres
de l’école de Cologne, sont absents de notre
grand musée national. Quant aux grands
maîtres du commencement du xvie siècle:
Dürer et Ilolbein, Grünewald et Cranach,
ce n’est pas au Louvre qu’on peut les juger.
Il est vrai qu’un ou deux musées de pro-
vince complètent les lacunes du Louvre.
Le musée de Reims possède une remar-
quable série d’études de portraits de l’ate-
lier Cranach, et la victoire nous a rendu
avec l’Alsace et le charmant musée de Colmar le plus grandiose chef-d’œuvre
de la peinture germanique, supérieur à tout ce qu’ont jamais créé Dürer ou
Holbein, le retable d’Isenheim de Mathias Grünewald1.
i. Y. le récent article publié sur ce musée et ce retable dans la Gazette des Beaux-Arts,
juillet 1921, p. 1 et suiv.
iv. — 5e PÉRIODE.
CHATEAU DE MONTROTTIER
(haute-savoie)
D’APRÈS UN DESSIN DE M. ANDRÉ JACQUES
29
(Château de Montrottier.)
UN CHEF-D’ŒUVRE
DE LA RENAISSANCE ALLEMANDE EN SAVOIE
LES BAS-RELIEFS DE MONTROTTIER
La France est relativement pauvre en
œuvres de l’art allemand du xve et du
xvic siècle, c’est-à-dire de la seule période
où cet art se soit montré véritablement
créateur. Le Louvre possède quelques
beaux Primitifs colonais, mais les Primi-
tifs de l’Allemagne du Sud, Franconiens,
Haut-Rhénans, Souabes, Tyroliens, qui
sont à certains égards beaucoup plus inté-
ressants que les enlumineurs douceâtres
de l’école de Cologne, sont absents de notre
grand musée national. Quant aux grands
maîtres du commencement du xvie siècle:
Dürer et Ilolbein, Grünewald et Cranach,
ce n’est pas au Louvre qu’on peut les juger.
Il est vrai qu’un ou deux musées de pro-
vince complètent les lacunes du Louvre.
Le musée de Reims possède une remar-
quable série d’études de portraits de l’ate-
lier Cranach, et la victoire nous a rendu
avec l’Alsace et le charmant musée de Colmar le plus grandiose chef-d’œuvre
de la peinture germanique, supérieur à tout ce qu’ont jamais créé Dürer ou
Holbein, le retable d’Isenheim de Mathias Grünewald1.
i. Y. le récent article publié sur ce musée et ce retable dans la Gazette des Beaux-Arts,
juillet 1921, p. 1 et suiv.
iv. — 5e PÉRIODE.
CHATEAU DE MONTROTTIER
(haute-savoie)
D’APRÈS UN DESSIN DE M. ANDRÉ JACQUES
29