LA NYMPHE DE FONTAINEBLEAU, BAS-RELIEF EN BRONZE PAR BENVENUTO CELLINI
(Musée du Louvre.)
LA FONTAINE DE DIANE DU CHATEAU D’ANET 1
Au Musée du Louvre, dans la principale salle de la sculpture de la Renais-
sance, on admire à juste titre un grand monument en marbre blanc
représentant Diane chasseresse à demi étendue et appuyée contre un
cerf, son bras droit entourant le cou de l'animal, tandis que sa main gauche
tient un arc ; de chaque côté ses deux chiens : Procion et Syrius.
Ce célèbre morceau, unique en son genre, d’un puissant effet décoratif,
véritable chef-d'œuvre de sculpture plastique, provient du château d’Anet
élevé par Philibert de Lorme pour Diane de Poitiers. Il servait, dans la
magnifique résidence de la favorite de Henri II, à décorer une fontaine et
reposait sur un piédestal en forme de sarcophage orné de D entrelacés, de
crabes, d’écrevisses, de branches de laurier, etc., et supporté lui-même par un
portique circulaire à arcades ovales, le tout formant un ensemble remar-
quable d’harmonie et d’élégance, destiné à l’origine à être rendu plus
agréable encore par la vue des jets d’eau qui devaient s’élancer de diverses
parties du groupe à l’intérieur duquel des conduits avaient été disposés.
Il paraît donc surprenant qu’un monument de telle importance n’ait fait i.
i. Ce mémoire a fait l’objet d’une communication
Belles-Lettres dans sa séance du 18 mars 1921.
l’Académie des Inscriptions et
— 5e PÉRIODE.
i5
(Musée du Louvre.)
LA FONTAINE DE DIANE DU CHATEAU D’ANET 1
Au Musée du Louvre, dans la principale salle de la sculpture de la Renais-
sance, on admire à juste titre un grand monument en marbre blanc
représentant Diane chasseresse à demi étendue et appuyée contre un
cerf, son bras droit entourant le cou de l'animal, tandis que sa main gauche
tient un arc ; de chaque côté ses deux chiens : Procion et Syrius.
Ce célèbre morceau, unique en son genre, d’un puissant effet décoratif,
véritable chef-d'œuvre de sculpture plastique, provient du château d’Anet
élevé par Philibert de Lorme pour Diane de Poitiers. Il servait, dans la
magnifique résidence de la favorite de Henri II, à décorer une fontaine et
reposait sur un piédestal en forme de sarcophage orné de D entrelacés, de
crabes, d’écrevisses, de branches de laurier, etc., et supporté lui-même par un
portique circulaire à arcades ovales, le tout formant un ensemble remar-
quable d’harmonie et d’élégance, destiné à l’origine à être rendu plus
agréable encore par la vue des jets d’eau qui devaient s’élancer de diverses
parties du groupe à l’intérieur duquel des conduits avaient été disposés.
Il paraît donc surprenant qu’un monument de telle importance n’ait fait i.
i. Ce mémoire a fait l’objet d’une communication
Belles-Lettres dans sa séance du 18 mars 1921.
l’Académie des Inscriptions et
— 5e PÉRIODE.
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