A PROPOS DU SIXIÈME CENTENAIRE DE DANTE
Des parties de fresques ont été
découvertes, on plutôt rendues à la
lumière, dans l’église San Pietro
Maggiore, aliàs San Francesco, de
Ravenne, en janvier 1920, lors de la
remise en état de l’édifice en vue du
sixième centenaire du Dante.
Cette basilique des premiers siècles
de 1ère chrétienne, reconstruite au x°,
avait été complètement remaniée —
disons mieux : « travestie » — au
xvmc siècle : ses chapiteaux de
marbre, piochés et revêtus d’orne-
ments de stuc ; ses murs, odieusement
badigeonnés, alors qu'ils se trouvaient
décorés de fresques du plus grand
intérêt.
Nous devons à l’amabilité de
M. Pietro Bezzi de Ravenne les
jihotographies des deux parties de
fresques que nous reproduisons aujourd’hui.
Dans le personnage assis, le menton appuyé sur la main, on crut, tout
d'abord, à Ravenne, avoir trouvé un nouveau portrait de Dante Alighieri et,
dans l’autre, plus jeune, au-dessus des Saintes Femmes, celui de Pietro
Dante, le fils du poète, — les deux fresques passant d’ailleurs pour être de
Giotto.
Trois faits dominent cette croyance : le peintre florentin serait venu visiter
DANTE
BAS-RELIEF EN MARBRE
PAR PIETRO LOMBARDI (DETAIL)
(Tombeau de Dante, Ravenne.)
Des parties de fresques ont été
découvertes, on plutôt rendues à la
lumière, dans l’église San Pietro
Maggiore, aliàs San Francesco, de
Ravenne, en janvier 1920, lors de la
remise en état de l’édifice en vue du
sixième centenaire du Dante.
Cette basilique des premiers siècles
de 1ère chrétienne, reconstruite au x°,
avait été complètement remaniée —
disons mieux : « travestie » — au
xvmc siècle : ses chapiteaux de
marbre, piochés et revêtus d’orne-
ments de stuc ; ses murs, odieusement
badigeonnés, alors qu'ils se trouvaient
décorés de fresques du plus grand
intérêt.
Nous devons à l’amabilité de
M. Pietro Bezzi de Ravenne les
jihotographies des deux parties de
fresques que nous reproduisons aujourd’hui.
Dans le personnage assis, le menton appuyé sur la main, on crut, tout
d'abord, à Ravenne, avoir trouvé un nouveau portrait de Dante Alighieri et,
dans l’autre, plus jeune, au-dessus des Saintes Femmes, celui de Pietro
Dante, le fils du poète, — les deux fresques passant d’ailleurs pour être de
Giotto.
Trois faits dominent cette croyance : le peintre florentin serait venu visiter
DANTE
BAS-RELIEF EN MARBRE
PAR PIETRO LOMBARDI (DETAIL)
(Tombeau de Dante, Ravenne.)