COURBET ET VICTOR HUGO
D’APRÈS DES LETTRES INÉDITES
1> O K TRAIT DE COURBET
d’après UNE PHOTOGRAPHIE
Ces deux puissantes personnalités,
Victor Hugo et Gustave Courbet,
issues de la même province1 * * IV. — Or-
nans, où l’on a inauguré le 26 juin
une plaque commémorative sur la
maison natale du peintre, est à vingt-
quatre kilomètres de Besançon —
qui se sont imposées d'une manière
éclatante et ont laissé des traces pro-
fondes en art, bien qu'ayant pris, en
qualité de chefs d’écoles, des routes
contraires, ne se sont jamais combat-
tues. Cela peut surprendre si l’on
évoque la guerre des écoles, alors fort
bruyante et ardente entre les parti-
sans des lormules romantiques et
réalistes.
1. Nous n’ignorons pas que Victor Hugo
naquit à Besançon par hasard. Cependant nous devons rappeler qu’en 1818, c’est-à-dire
lors de ses débuts dans les lettres, il se fit inscrire sur les registres de l’Hôtel de ville de
Besançon sous la vieille devise: Deo et Cæsari Jidelis perpetuo, et, à l’adresse du jury des
Jeux floraux il ajouta, à son nom, l'indication de son lieu de naissance. En d’autres cir-
constances, en 1871 notamment, quand il se présenta aux élections dans le Doubs, il
revendiqua son titre de Franc-Comtois. Besançon, d’ailleurs, ne l’a point oublié, puis-
qu’il lui a érigé une statue. (Voir Victor Hugo et la Franche-Comté, par Léonce Pingaud;
Besançon, 1886).
IV. - 5e PÉRIODE.
45
D’APRÈS DES LETTRES INÉDITES
1> O K TRAIT DE COURBET
d’après UNE PHOTOGRAPHIE
Ces deux puissantes personnalités,
Victor Hugo et Gustave Courbet,
issues de la même province1 * * IV. — Or-
nans, où l’on a inauguré le 26 juin
une plaque commémorative sur la
maison natale du peintre, est à vingt-
quatre kilomètres de Besançon —
qui se sont imposées d'une manière
éclatante et ont laissé des traces pro-
fondes en art, bien qu'ayant pris, en
qualité de chefs d’écoles, des routes
contraires, ne se sont jamais combat-
tues. Cela peut surprendre si l’on
évoque la guerre des écoles, alors fort
bruyante et ardente entre les parti-
sans des lormules romantiques et
réalistes.
1. Nous n’ignorons pas que Victor Hugo
naquit à Besançon par hasard. Cependant nous devons rappeler qu’en 1818, c’est-à-dire
lors de ses débuts dans les lettres, il se fit inscrire sur les registres de l’Hôtel de ville de
Besançon sous la vieille devise: Deo et Cæsari Jidelis perpetuo, et, à l’adresse du jury des
Jeux floraux il ajouta, à son nom, l'indication de son lieu de naissance. En d’autres cir-
constances, en 1871 notamment, quand il se présenta aux élections dans le Doubs, il
revendiqua son titre de Franc-Comtois. Besançon, d’ailleurs, ne l’a point oublié, puis-
qu’il lui a érigé une statue. (Voir Victor Hugo et la Franche-Comté, par Léonce Pingaud;
Besançon, 1886).
IV. - 5e PÉRIODE.
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