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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 4.1921

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Nr. 4
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Germain, Alphonse: Un portrait de Philippe Néricault-Destouches par Largillière
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https://doi.org/10.11588/diglit.24942#0320

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UN PORTRAIT

DE PHILIPPE NËRICAULT-DESTOUGHES

PAR LARGILLIÈRE

histoire de ce portrait n’olTre rien d’ex-
traordinaire. Peint par Largillière en
17/ii, selon la date inscrite au revers
du tableau1, il fut précieusement con-
servé dans la famille de Néricault-Des-
toucbes, puis par les héritiers de sa
dernière descendante. Il venait de passer
sous la garde d’une troisième catégorie
de possesseurs lorsqu’un don, en 1918,
le fit entrer au Musée de Bourg. Grâce
aux papiers de la famille, on peut le
suivre d’assez près dans ses diverses
pérégrinations et indiquer ceux qui le recueillirent successivement.

A sa mort, 4 juillet 1754, l’auteur du Glorieux laissait une veuve et
deux enfants : un fils, Philippe-François, qui servait dans la seconde com-
pagnie des mousquetaires, et une fille, Marie-Thérèse-Gabrielle, qui avait
épousé quelques mois auparavant un brigadier des armées du roi, François-
Henry Thiersaut de Bourgmarie, commandant une brigade du corps des
volontaires de Flandre. Le portrait qui nous occupe — l’inventaire dressé
après le décès nous l’apprend — ornait la chambre de Mme Néricaull-Des-
touches, pièce située au-dessus du salon dans leur habitation de Fortoiseau,
près de Melun, complaisamment appelée château dans leur entourage2. La

t. Date corroborée par l’àge qu’indique le modèle.

2. C’est dans cette maison que Néricault-Destouches mourut; il lut inhumé le lende-
 
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