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Hulin de Loo, Georges [Gefeierte Pers.]
Mélanges Hulin de Loo — Bruxelles [u.a.], 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0146

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MÉLANGES HULIN DE LOO

du livre de Georgiewitz, traitant sur la vie en Turquie,
s’adressa à Coeck pour illustrer cette édition. D’ailleurs
Coppens van Diest imprima également, nous l’avons vu,
en 1550 le Triumphe d’Anvers, illustré d’après les dessins
de Coeck, et nous croyons que celui qui les grava sur bois
fut le même qui avait exécuté quelques années auparavant
les bois du livre de Georgiewitz.
D’autres illustrations de livres se rattachent à ce groupe.
Elles sont moins importantes, mais méritent cependant
d’être signalées dans cette énorme production graphique
au service de l’imprimerie anversoise de la première moitié
du XVIe siècle.
C’est tout d’abord une petite gravure ornant un autre
opuscule de Georgiewitz De Turcarum ritu et caeremoniis,
également de 1544. C’est une femme ailée portant un
écusson avec les initiales B. G. P. H. (Barth. Georgiewitz
Peregrinus Hierosolymitanus). Elle ne présente pas un
grand intérêt artistique, mais elle est, sans doute, dessinée
et gravée par les mêmes artistes qui fournirent les bois du
premier opuscule de Georgiewitz, De Afflictione. Le De
Turcarum Ritu et Caeremoniis porte l’adresse de Gre-
gorius Bontius, mais les caractères d’imprimerie, ini-
tiales, etc. témoignent qu’il fut imprimé également par
Coppens van Diest.
Parmi les nombreuses marques typographiques anver-
soises, si intéressantes pour l’étude du style décoratif
anversois de la Renaissance, nous croyons pouvoir en
rapprocher provisoirement une seule de l’œuvre de Coeck.
C’est la belle marque de Gregorius Bontius lui-même
(l’éditeur donc des livres de Georgiewitz) représentant la
Justice piétinant le diable et portant une balance de la
main gauche tandis qu’elle donne l’aumône à un mendiant
agenouillé à gauche de la composition. Le type féminin,
avec sa coiffure compliquée et caractéristique, est
le même que celui que l’on retrouve sur le Triomphe de
Castrions. La technique du bois est identique à celle des
bois illustrant les livres de Georgiewitz. On trouve cette
 
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