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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0164
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MÉLANGES HULIN DE LOO
frères ; l’un d’eux, beau jeune homme imberbe à la physio-
nomie éveillée, apparaît au milieu de la scène. Il a le genou
gauche contre le sol et fait un large geste tandis qu’il
appuie la main gauche sur un petit monument carré dont
les revêtements extérieurs sont de marbre : c’est Samma,
le plus jeune apparemment des trois aînés, qui apprend
sans doute avec la plus vive surprise que David se dispose à
se mesurer avec Goliath. Le jeune berger, qui a déjà revêtu
la cuirasse formée d’écailles métalliques, la lorica squa-
mosa des anciens romains, s’approche de son frère, l’index
levé comme pour fournir une explication ou répondre à
une objection. A droite, c’est Eliab, le frère aîné à la barbe
hirsnte que 1 ’on voit arriver pieds nus en rampant, afin de
se mêler au colloque; près de lui se trouve sa houlette, et
sa main gauche est posée sur les chalumeaux de sa cor-
nemuse. A gauche, on aperçoit Abinadab, cet homme jeune
encore à la chevelure soignée, à l'a barbe abondante, qui
écoute, le corps penché, avec le plus vif intérêt, ce qui se
dit de part et d’autre. A droite de ce personnage se
tiennent dans des attitudes fort diverses trois jeunes
femmes dont deux d’entre elles ont un enfant. A droite,
près d’arbres envahis par la mousse et le lierre, un
homme coiffé d’un casque; un autre, barbu, chargé d’un
coffre, sort d’un appentis rustique adossé à une construc-
tion étroite. A gauche s’étend la campagne ombragée en
partie par des arbres.
La pièce B nous représente le Retour triomphal de Bamd
à la cour du roi Saül. A gauche le jeune pâtre conduit par
Abner s’avance, toujours revêtu de sa cuirasse; il montre
très ostensiblement la tête de Goliath et on remarque à son
côté gauche le glaive du géant philistin dont il s’est servi
pour lui trancher la tête (1). A droite, Saiil, le front ceint
d’une couronne, apparaît assis sur son trône près duquel
se tiennent deux gardes armés d’une longue pique. Au
second plan, un vieillard, sans doute le prophète Samuel
(1) Ibidem, ch. XVII, pp. 55-58.
MÉLANGES HULIN DE LOO
frères ; l’un d’eux, beau jeune homme imberbe à la physio-
nomie éveillée, apparaît au milieu de la scène. Il a le genou
gauche contre le sol et fait un large geste tandis qu’il
appuie la main gauche sur un petit monument carré dont
les revêtements extérieurs sont de marbre : c’est Samma,
le plus jeune apparemment des trois aînés, qui apprend
sans doute avec la plus vive surprise que David se dispose à
se mesurer avec Goliath. Le jeune berger, qui a déjà revêtu
la cuirasse formée d’écailles métalliques, la lorica squa-
mosa des anciens romains, s’approche de son frère, l’index
levé comme pour fournir une explication ou répondre à
une objection. A droite, c’est Eliab, le frère aîné à la barbe
hirsnte que 1 ’on voit arriver pieds nus en rampant, afin de
se mêler au colloque; près de lui se trouve sa houlette, et
sa main gauche est posée sur les chalumeaux de sa cor-
nemuse. A gauche, on aperçoit Abinadab, cet homme jeune
encore à la chevelure soignée, à l'a barbe abondante, qui
écoute, le corps penché, avec le plus vif intérêt, ce qui se
dit de part et d’autre. A droite de ce personnage se
tiennent dans des attitudes fort diverses trois jeunes
femmes dont deux d’entre elles ont un enfant. A droite,
près d’arbres envahis par la mousse et le lierre, un
homme coiffé d’un casque; un autre, barbu, chargé d’un
coffre, sort d’un appentis rustique adossé à une construc-
tion étroite. A gauche s’étend la campagne ombragée en
partie par des arbres.
La pièce B nous représente le Retour triomphal de Bamd
à la cour du roi Saül. A gauche le jeune pâtre conduit par
Abner s’avance, toujours revêtu de sa cuirasse; il montre
très ostensiblement la tête de Goliath et on remarque à son
côté gauche le glaive du géant philistin dont il s’est servi
pour lui trancher la tête (1). A droite, Saiil, le front ceint
d’une couronne, apparaît assis sur son trône près duquel
se tiennent deux gardes armés d’une longue pique. Au
second plan, un vieillard, sans doute le prophète Samuel
(1) Ibidem, ch. XVII, pp. 55-58.