DOI issue:
Recueil des Machines Année 1720
DOI article:No. 218-220
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0037
AÊPROÜVÉES P AR l/ÀCAD*iMIE. 15
nm vis-à-vis Tendroit par où sort sair chauddes cavités de
derriere la cheminée, p d vis-à-vis Fendroit par où vient 1720.
l’air froid, ôc gl vis-à-vis ceiui par où i’air doit entrer N s).2tB.
dans la chambre; Ôc quand y q sera vis-à-vis de pd, l’air 219,
chaud seuiement, ou ceiui qui a passé dans toutes ies ca- 220.
vités de ia cheminée, entrera dans ia chambre ; mais sison ———
tourne c vis-à-vis de n, ii n’y entrera plus que de i’air froid,
ou qui vient immédiatement de dehors ; car i’ouverture
mn par où venoit l’air chaud , sera bouchée ; mais si i’onne
faisoit avancer le point c que jusqu’au milieu de i’ouverture
n m , la moitié de p ^ se trouveroit ouverte ; ainsi ii entre-
toit dans le cylindre , de l’air chaud Ôc de l’air froid, qui
sortiroient en même temps Ôc mêlés ensemble par l’ouver-
turegl; sil’on neferme que le tiersde nm , il nefournira
que le tiers de p d, ôc ainsi des autres.
Pour faire tourner le cylindre, on attachera à son axe
ime aiguilleg'0, quitournerasur un petit cadran fait à côté
sur la tablette, Ôc qui marquera ies différentes ouvertures
par les difierens degrés.
Cette autre espece de cheminée consifie en piusieurs lan- Plancmb
guettes cgjfoj 1 hy cm9 placées verticaiement dans la II.
même épaisieur de quatre à cinq pouces. JLe chambranle
Gg n’est point creux , mais seulement le dessous de l’âtre.
II y a dans cette cheminée un cendrier KT tkavQc uri
soufflet Z ; le contour A H hcitJS. aussi parabolique. L’air
entreparl’ouvertureDy, Ôc ressort après avoir été échauffé
par les ouvertures supérieures R r ; par la position des lan-
guettes, on voit que l’air circule suivant la ligney g, e h,
nqr, où est encore uncylindre pour faire sortir l’air chaud
à tei degré que i’on veut. Les propriétés de cette chemi-
ne'e sont ies mêmes qu’à la préce'dente*
Dans ia troisieme cheminée AB le contour du foyer Planche
CDEF est de même figure qu’aux deux précédentes; BI.
le dessous de l’âtre est creusé , & a un enfoncement égai Fig. I.
à celui qui est derriere le contrecœur. L’air de dehors est
nm vis-à-vis Tendroit par où sort sair chauddes cavités de
derriere la cheminée, p d vis-à-vis Fendroit par où vient 1720.
l’air froid, ôc gl vis-à-vis ceiui par où i’air doit entrer N s).2tB.
dans la chambre; Ôc quand y q sera vis-à-vis de pd, l’air 219,
chaud seuiement, ou ceiui qui a passé dans toutes ies ca- 220.
vités de ia cheminée, entrera dans ia chambre ; mais sison ———
tourne c vis-à-vis de n, ii n’y entrera plus que de i’air froid,
ou qui vient immédiatement de dehors ; car i’ouverture
mn par où venoit l’air chaud , sera bouchée ; mais si i’onne
faisoit avancer le point c que jusqu’au milieu de i’ouverture
n m , la moitié de p ^ se trouveroit ouverte ; ainsi ii entre-
toit dans le cylindre , de l’air chaud Ôc de l’air froid, qui
sortiroient en même temps Ôc mêlés ensemble par l’ouver-
turegl; sil’on neferme que le tiersde nm , il nefournira
que le tiers de p d, ôc ainsi des autres.
Pour faire tourner le cylindre, on attachera à son axe
ime aiguilleg'0, quitournerasur un petit cadran fait à côté
sur la tablette, Ôc qui marquera ies différentes ouvertures
par les difierens degrés.
Cette autre espece de cheminée consifie en piusieurs lan- Plancmb
guettes cgjfoj 1 hy cm9 placées verticaiement dans la II.
même épaisieur de quatre à cinq pouces. JLe chambranle
Gg n’est point creux , mais seulement le dessous de l’âtre.
II y a dans cette cheminée un cendrier KT tkavQc uri
soufflet Z ; le contour A H hcitJS. aussi parabolique. L’air
entreparl’ouvertureDy, Ôc ressort après avoir été échauffé
par les ouvertures supérieures R r ; par la position des lan-
guettes, on voit que l’air circule suivant la ligney g, e h,
nqr, où est encore uncylindre pour faire sortir l’air chaud
à tei degré que i’on veut. Les propriétés de cette chemi-
ne'e sont ies mêmes qu’à la préce'dente*
Dans ia troisieme cheminée AB le contour du foyer Planche
CDEF est de même figure qu’aux deux précédentes; BI.
le dessous de l’âtre est creusé , & a un enfoncement égai Fig. I.
à celui qui est derriere le contrecœur. L’air de dehors est