1724.
N.244*
78 Recueil des Machines.
l’autre bout qui ne porte pas de poids, coule dans la pla-
tine de devant.
KBL est un arc de la platine ABC, &c, divisé enpo^-
de B en K, & de même de B en L.
Lorsque ia machine est arrêtée, l’aiguille q 0 sera en B
ou zero ; & les courbes y étant toujours opposées, & par
conséquent en bas, la ligne ou fil s s s deviendra une ligne
droite & perpendiculàire à la ligne horizontale ponduée
x,yy, 77, dans laquelle ligne horizontale se trouvera
alors l’axe du levier xy q.
Les vibrations du balancier étant alternativement mar-
quées par l’aiguille q0 de côté & d’autre de B, ou vers K,
ou vers L, il est évident que le devient alternati-
vement tangente aux courbes qv 1 Ôc qv 2, & demeure
toujours tangente à i’arc tt, élevant en même temps le le-
vier xy q, qui retombe ensuite par sa pesanteur. C’est ainst
que le balancier GH,IG, & le levier xy 7, communi-
quent réciproquement leur mouvement i’un à Lautre à
ehaque vibration; ôc ies temps de ces vibrations sont dé-
terminés par le rapport qu"on met entre le poids du levier
& ceiui du balancier. On est maître de ce rapport; ôt la
machine que M. Sully a présentée à i’Acadêmie, bat les
secondes.
Sur l’ ’expiication précddente, il y a principalement à
remarquer :
i°. Que le levier xyq étant le principal agent, sur ie-
quel la dilatation & ie retréciisement puissent avoir prise ,
quelque alongement, ou racourciisement, qui survienne
au îevier, xy étant toujours égai à y q, le poids en 7 , &
îa puissance en y seront toujours dans le même équilibre,
& par conféquent le balancier & le levier agiront toujours
de même l’un fér i’autre.
2 0. Quess i’on ajoute du poids aulevier, en^jparexem-
ple , ia machine en ira plus vîte; & ss i’on en ôte du poids,
elle ira pius lentement, Au contraire, qu’on ajoute du poids
N.244*
78 Recueil des Machines.
l’autre bout qui ne porte pas de poids, coule dans la pla-
tine de devant.
KBL est un arc de la platine ABC, &c, divisé enpo^-
de B en K, & de même de B en L.
Lorsque ia machine est arrêtée, l’aiguille q 0 sera en B
ou zero ; & les courbes y étant toujours opposées, & par
conséquent en bas, la ligne ou fil s s s deviendra une ligne
droite & perpendiculàire à la ligne horizontale ponduée
x,yy, 77, dans laquelle ligne horizontale se trouvera
alors l’axe du levier xy q.
Les vibrations du balancier étant alternativement mar-
quées par l’aiguille q0 de côté & d’autre de B, ou vers K,
ou vers L, il est évident que le devient alternati-
vement tangente aux courbes qv 1 Ôc qv 2, & demeure
toujours tangente à i’arc tt, élevant en même temps le le-
vier xy q, qui retombe ensuite par sa pesanteur. C’est ainst
que le balancier GH,IG, & le levier xy 7, communi-
quent réciproquement leur mouvement i’un à Lautre à
ehaque vibration; ôc ies temps de ces vibrations sont dé-
terminés par le rapport qu"on met entre le poids du levier
& ceiui du balancier. On est maître de ce rapport; ôt la
machine que M. Sully a présentée à i’Acadêmie, bat les
secondes.
Sur l’ ’expiication précddente, il y a principalement à
remarquer :
i°. Que le levier xyq étant le principal agent, sur ie-
quel la dilatation & ie retréciisement puissent avoir prise ,
quelque alongement, ou racourciisement, qui survienne
au îevier, xy étant toujours égai à y q, le poids en 7 , &
îa puissance en y seront toujours dans le même équilibre,
& par conféquent le balancier & le levier agiront toujours
de même l’un fér i’autre.
2 0. Quess i’on ajoute du poids aulevier, en^jparexem-
ple , ia machine en ira plus vîte; & ss i’on en ôte du poids,
elle ira pius lentement, Au contraire, qu’on ajoute du poids