LE TEMPLE EN PHÉNICIE. 253
Ces stèles, comme la stèle de Iehaw-Melek (fig. 23) et comme plus
d'une stèle de Cartilage (fîg. 13, 15, 16 et 192), portent souvent, au-
dessus de l'inscription, clans leur partie supérieure, un bas-relief qui
représente soit le groupe du dieu et du fidèle qui fait l'offrande, soit
192. — Stèle votive de Carthage. 194. — Stèle votive de Sulcis.
Gazette archéologique, 1880, pl. 3. Ibidem, fig. 9.
l'adorateur tout seul ; le plus souvent l'image de celui-ci est en
quelque sorte sous-entendue, et le sculpteur s'est contenté de figurer,
soit en pied, soit en buste, la divinité à laquelle s'adresse l'hommage
du dévot1 ; au sommet de la stèle, la main ouverte et dressée symbolise
la prière. Ces stèles-sont quelquefois anépigraphes (fig. 193 et 194).
1. Un des plus curieux monuments de ce genre est la stèle de Lilybée. Corpus inscr.
semit. Pars I, n° 138.
Ces stèles, comme la stèle de Iehaw-Melek (fig. 23) et comme plus
d'une stèle de Cartilage (fîg. 13, 15, 16 et 192), portent souvent, au-
dessus de l'inscription, clans leur partie supérieure, un bas-relief qui
représente soit le groupe du dieu et du fidèle qui fait l'offrande, soit
192. — Stèle votive de Carthage. 194. — Stèle votive de Sulcis.
Gazette archéologique, 1880, pl. 3. Ibidem, fig. 9.
l'adorateur tout seul ; le plus souvent l'image de celui-ci est en
quelque sorte sous-entendue, et le sculpteur s'est contenté de figurer,
soit en pied, soit en buste, la divinité à laquelle s'adresse l'hommage
du dévot1 ; au sommet de la stèle, la main ouverte et dressée symbolise
la prière. Ces stèles-sont quelquefois anépigraphes (fig. 193 et 194).
1. Un des plus curieux monuments de ce genre est la stèle de Lilybée. Corpus inscr.
semit. Pars I, n° 138.