LES TEMPLES DE GAULOS ET DE MALTE.
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par les plans, les coupes et les détails que nous allons donner de deux
des mieux conservés de ces monuments; nous étudierons successi-
vement la Giganteja de Gozzo, et le Hagiar Rim, ou « pierres de Fado-
ration », qui se trouve à Malte, près du village de Casai Crendi.
La Giganteja comprend deux temples tout voisins, mais qui ne
communiquent pas entre eux ; ils ont leur entrée à l'ouest, dans un
220. — Une porte dans le temple de Hagiar Kim, à Malte.
mur qui les relie l'un à l'autre et qui fait à l'ensemble comme une sorte
de façade (fîg. 221)1. Les axes des deux vaisseaux sont parallèles et le
plan en est presque pareil ; mais les dimensions en sont inégales.
L'édifice du nord est beaucoup plus spacieux que celui du sud ; on
i. La première description circonstanciée et les premiers relevés exacts qui aient été
donnés de ce monument sont dus à Albert La Marmora, l'auteur du Voyage en Sardaîgne.
Son travail a paru dans les Nouvelles Annales de l'Institut de correspondance archéologique,
publiées par la section française, t. T (Paris, 1832), pp. 1-32 et pl. I-II. Ces planches ont
été reprises et accompagnées d'une notice, par M. Albert Lenoir, dans Gailhabaud, Monu-
ments anciens et modernes, t. I. Cette notice n'ajoute rien au mémoire de La Marmora.
tome m. 38
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par les plans, les coupes et les détails que nous allons donner de deux
des mieux conservés de ces monuments; nous étudierons successi-
vement la Giganteja de Gozzo, et le Hagiar Rim, ou « pierres de Fado-
ration », qui se trouve à Malte, près du village de Casai Crendi.
La Giganteja comprend deux temples tout voisins, mais qui ne
communiquent pas entre eux ; ils ont leur entrée à l'ouest, dans un
220. — Une porte dans le temple de Hagiar Kim, à Malte.
mur qui les relie l'un à l'autre et qui fait à l'ensemble comme une sorte
de façade (fîg. 221)1. Les axes des deux vaisseaux sont parallèles et le
plan en est presque pareil ; mais les dimensions en sont inégales.
L'édifice du nord est beaucoup plus spacieux que celui du sud ; on
i. La première description circonstanciée et les premiers relevés exacts qui aient été
donnés de ce monument sont dus à Albert La Marmora, l'auteur du Voyage en Sardaîgne.
Son travail a paru dans les Nouvelles Annales de l'Institut de correspondance archéologique,
publiées par la section française, t. T (Paris, 1832), pp. 1-32 et pl. I-II. Ces planches ont
été reprises et accompagnées d'une notice, par M. Albert Lenoir, dans Gailhabaud, Monu-
ments anciens et modernes, t. I. Cette notice n'ajoute rien au mémoire de La Marmora.
tome m. 38