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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0460
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LA PHENICIE ET SES DEPENDANCES.
en a beaucoup clans les musées de la Sardaigne1. Ce qui frappe tout
d'abord, quand on commence à examiner les séries formées de figu-
rines recueillies à Tharros ou à Sulcis, c'est que toutes ces statuettes
ont leur prototype et comme leur modèle dans des monuments qui ont
élé découverts en Syrie et à Gypre. Rien de plus commun, à Cypre
que la déesse nue qui se presse les seins (fig. 321); nous l'avons déjà
rencontrée en Sardaigne (tîg. 291). Il en est de même de la déesse
vêtue, assise sur un large trône (fîg. 20) ; si la coiffure et le mouve-
ment des bras diffèrent, c'est toujours, en Sardaigne comme en Syrie,
la même attitude de gravité tranquille et de recueillement (fig. 322). 11
n'est pas de type qui ait été plus populaire, en Phénicie, à Cypre et à
Rhodes, que celui de la femme debout, prêtresse ou divinité, qui presse
contre sa poitrine l'oiseau sacré, la colombe. Or Tharros et les autres
1. Nous avons examiné nous-même les figurines de cette provenance que possède le
Musée de Londres. Quant à celles de Cagliari, nous ne pouvions nous fier aux dessins très
Imparfaits qui en avaient été donnés dans les ouvrages publiés en Sardaigne même on à
Turin ; nous les avons reproduites d'après des photographies qu'a bien voulu nous envoyer
M. Pb. Vivanet, commissaire royal chargé de la surveillance des musées et des fouilles en
Sardaigne.
321. — Figurine cypriote. Terre cuite.
Hauteur. 0m,20.
Louvre. Heuzey, pl. IX, fig. 4.
322. — Figurine sarcle. Terre cuite.
Hauteur, 0m,17.
Musée Britannique. Dessin de "Wallet.
LA PHENICIE ET SES DEPENDANCES.
en a beaucoup clans les musées de la Sardaigne1. Ce qui frappe tout
d'abord, quand on commence à examiner les séries formées de figu-
rines recueillies à Tharros ou à Sulcis, c'est que toutes ces statuettes
ont leur prototype et comme leur modèle dans des monuments qui ont
élé découverts en Syrie et à Gypre. Rien de plus commun, à Cypre
que la déesse nue qui se presse les seins (fig. 321); nous l'avons déjà
rencontrée en Sardaigne (tîg. 291). Il en est de même de la déesse
vêtue, assise sur un large trône (fîg. 20) ; si la coiffure et le mouve-
ment des bras diffèrent, c'est toujours, en Sardaigne comme en Syrie,
la même attitude de gravité tranquille et de recueillement (fig. 322). 11
n'est pas de type qui ait été plus populaire, en Phénicie, à Cypre et à
Rhodes, que celui de la femme debout, prêtresse ou divinité, qui presse
contre sa poitrine l'oiseau sacré, la colombe. Or Tharros et les autres
1. Nous avons examiné nous-même les figurines de cette provenance que possède le
Musée de Londres. Quant à celles de Cagliari, nous ne pouvions nous fier aux dessins très
Imparfaits qui en avaient été donnés dans les ouvrages publiés en Sardaigne même on à
Turin ; nous les avons reproduites d'après des photographies qu'a bien voulu nous envoyer
M. Pb. Vivanet, commissaire royal chargé de la surveillance des musées et des fouilles en
Sardaigne.
321. — Figurine cypriote. Terre cuite.
Hauteur. 0m,20.
Louvre. Heuzey, pl. IX, fig. 4.
322. — Figurine sarcle. Terre cuite.
Hauteur, 0m,17.
Musée Britannique. Dessin de "Wallet.