460 LA PHENIGIE ET SES DEPENDANCES.
elles sont peu variées, mais assez fidèles. Motif courant de l'ornemen-
tation orientale, la Heur de lotus ne pouvait guère avoir à Cartilage
qu'un caractère tout con-
^ventionnel; mais, dans le
/ ^É^v\ fronton par lequel se ter-
/' ^T^^J^X mine une de ces stèles,
/ H \\ IlA \ ^° cont°lir est tracé
d'une main sûre et ne
manque pas d'une cer-
taine élégance (fig. 334).
C'est, au contraire, d'a-
près nature qu'est dessiné,
tout chargé de fruits, le
grenadier, l'un des arbres
334. — Stèle votive de Carthage. Bibliothèque nationale. qyj tenaient le plllS de
place dans les jardins de
l'Afrique (fig. 335). Sur d'autres stèles, on ne reconnaît pas moins
bien le tamarix à ses branches
«çiyV élancées et à son feuillage grêle,
la fleur de la courge, qui jouait
un rôle dans les mystères d'Ado-
nis, et les épis de ces blés que
les campagnes de Carthage pro-
duisaient si drus et si beaux1.
Quant au palmier, il est repré-
senté d'une manière bien moins
exacte que sur les monnaies de
Carthage (fig. 253) ; il a ici le
tronc beaucoup trop gros; les
branches manquent de légèreté
(fig. 336). C'est moins un arbre
réel qu'une colonne dont le cha-
piteau rappelle par sa disposi-
tion, comme en Egypte, celle de
335. — Stèle votive de Carthage. ^a tête du palmier.
Bibliothèque naùonaie. Toutes ces stèles sont d'ail-
leurs d'une exécution très som-
maire et que l'on peut appeler négligée ; l'imitation des formes grecques
1. Ph. Berger, les Ex-voto du temple de Tanit, pp. 21-22.
elles sont peu variées, mais assez fidèles. Motif courant de l'ornemen-
tation orientale, la Heur de lotus ne pouvait guère avoir à Cartilage
qu'un caractère tout con-
^ventionnel; mais, dans le
/ ^É^v\ fronton par lequel se ter-
/' ^T^^J^X mine une de ces stèles,
/ H \\ IlA \ ^° cont°lir est tracé
d'une main sûre et ne
manque pas d'une cer-
taine élégance (fig. 334).
C'est, au contraire, d'a-
près nature qu'est dessiné,
tout chargé de fruits, le
grenadier, l'un des arbres
334. — Stèle votive de Carthage. Bibliothèque nationale. qyj tenaient le plllS de
place dans les jardins de
l'Afrique (fig. 335). Sur d'autres stèles, on ne reconnaît pas moins
bien le tamarix à ses branches
«çiyV élancées et à son feuillage grêle,
la fleur de la courge, qui jouait
un rôle dans les mystères d'Ado-
nis, et les épis de ces blés que
les campagnes de Carthage pro-
duisaient si drus et si beaux1.
Quant au palmier, il est repré-
senté d'une manière bien moins
exacte que sur les monnaies de
Carthage (fig. 253) ; il a ici le
tronc beaucoup trop gros; les
branches manquent de légèreté
(fig. 336). C'est moins un arbre
réel qu'une colonne dont le cha-
piteau rappelle par sa disposi-
tion, comme en Egypte, celle de
335. — Stèle votive de Carthage. ^a tête du palmier.
Bibliothèque naùonaie. Toutes ces stèles sont d'ail-
leurs d'une exécution très som-
maire et que l'on peut appeler négligée ; l'imitation des formes grecques
1. Ph. Berger, les Ex-voto du temple de Tanit, pp. 21-22.