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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0618
608 LA PHENICIE ET SES DEPENDANCES.
du moins celui qui diffère le plus sensiblement d'un ouvrage de la
Grèce classique, c'est celui d'Amathonte (fig. 415, 416, 417 et 418)l.
Les quatre faces en sont
encadrées dans une orne-
mentation compliquée,
on des éléments qui ap-
partiennent à l'architec-
ture grecque se mêlent à
d'autres dont nous avons
rencontré le premier
modèle en Egypte et en
Assyrie. Ainsi, dans la
corniche, au-dessus des
| oves et d'une baguette
Q
o
-aj
de perles, nous trouvons
cette guirlande de fleurs
f et de boutons de lotus
I qui, de la vallée du Nil, a
^ été portée dans celle de
a?
| l'Euphrate; au-dessus,
| c'est un gros tore qui
| fait songer h celui qui,
| en Egypte, limite toutes
p les murailles et, dans les
entablements, fait saillie
au-dessous de la gorge.
fi Sur les grands côtés de
la cuve, le bas-relief est
compris entre deux larges
£ bandeaux qui forment
pilastre et dont le champ
est rempli par ces pal-
mettes que l'ornemaniste
phénicien a empruntées
à l'Assyrie et dont il a
fait un si fréquent usage (fig. 73, 76, 81). Sur les petits côtés, qui ne
<D
O
-
ci
1. Presque tous les sarcophages trouvés ù Amalhonte étaient dépourvus de figures;
M. de Cesnola en indique pourtant encore un, aussi en marbre' sur lequel était sculptée
une tète de femme, de style grec archaïque et de proportions colossales.
du moins celui qui diffère le plus sensiblement d'un ouvrage de la
Grèce classique, c'est celui d'Amathonte (fig. 415, 416, 417 et 418)l.
Les quatre faces en sont
encadrées dans une orne-
mentation compliquée,
on des éléments qui ap-
partiennent à l'architec-
ture grecque se mêlent à
d'autres dont nous avons
rencontré le premier
modèle en Egypte et en
Assyrie. Ainsi, dans la
corniche, au-dessus des
| oves et d'une baguette
Q
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de perles, nous trouvons
cette guirlande de fleurs
f et de boutons de lotus
I qui, de la vallée du Nil, a
^ été portée dans celle de
a?
| l'Euphrate; au-dessus,
| c'est un gros tore qui
| fait songer h celui qui,
| en Egypte, limite toutes
p les murailles et, dans les
entablements, fait saillie
au-dessous de la gorge.
fi Sur les grands côtés de
la cuve, le bas-relief est
compris entre deux larges
£ bandeaux qui forment
pilastre et dont le champ
est rempli par ces pal-
mettes que l'ornemaniste
phénicien a empruntées
à l'Assyrie et dont il a
fait un si fréquent usage (fig. 73, 76, 81). Sur les petits côtés, qui ne
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ci
1. Presque tous les sarcophages trouvés ù Amalhonte étaient dépourvus de figures;
M. de Cesnola en indique pourtant encore un, aussi en marbre' sur lequel était sculptée
une tète de femme, de style grec archaïque et de proportions colossales.