780 LA PHÉNICIE ET £
trois serviteurs qui portent ses arc
Caeré à laquelle nous ferons plus
ES DÉPENDANCES.
-, ses flèches et ses lances. Les trois
cavaliers qui viennent ensuite n'ont
pas d'armes ; ils ne tiennent pas
autre chose qu'un fouet qu'ils bran-
dissent comme pour presser la
marche de leurs montures ; ce sont
des écuyers qui conduisent les che-
vaux de rechange à l'usage du roi.
Au contraire, les deux cavaliers qui
suivent sont armés de longues lan-
ces ; ce sont des combattants. Der-
rière, conduit par un serviteur à
pied et en caleçon, un chameau
s'avance le cou tendu ; puis les cava-
liers reparaissent, armés les uns de
la lance et les autres du fouet. C'est
par un détachement de fantassins,
pourvus de la lance et d'un bouclier
circulaire à treillis, que le défilé
s'ouvre ou qu'il se clôt, comme on
voudra; point de signe qui en mar-
que le commencement, et nous ne
pensons pas que la partie perdue
contînt aucune indication de ce
genre; selon toute apparence, pour
combler la lacune, il suffirait de
rétablir cinq ou six figures de fan-
tassins.
Des représentations de ce genre
étaient tout à fait dans les habi-
tudes de ces artistes et dans les
goûts de leur public. Voici encore
un fragment du bandeau qui dé-
core extérieurement le bord d'une
tasse d'argent, dont la forme n'est
plus celle de nos patères; elle est
bien plus creuse (fig. 549) ; cet objet
provient de cette vieille tombe de
d'un?emprunt. En tête et en queue,
trois serviteurs qui portent ses arc
Caeré à laquelle nous ferons plus
ES DÉPENDANCES.
-, ses flèches et ses lances. Les trois
cavaliers qui viennent ensuite n'ont
pas d'armes ; ils ne tiennent pas
autre chose qu'un fouet qu'ils bran-
dissent comme pour presser la
marche de leurs montures ; ce sont
des écuyers qui conduisent les che-
vaux de rechange à l'usage du roi.
Au contraire, les deux cavaliers qui
suivent sont armés de longues lan-
ces ; ce sont des combattants. Der-
rière, conduit par un serviteur à
pied et en caleçon, un chameau
s'avance le cou tendu ; puis les cava-
liers reparaissent, armés les uns de
la lance et les autres du fouet. C'est
par un détachement de fantassins,
pourvus de la lance et d'un bouclier
circulaire à treillis, que le défilé
s'ouvre ou qu'il se clôt, comme on
voudra; point de signe qui en mar-
que le commencement, et nous ne
pensons pas que la partie perdue
contînt aucune indication de ce
genre; selon toute apparence, pour
combler la lacune, il suffirait de
rétablir cinq ou six figures de fan-
tassins.
Des représentations de ce genre
étaient tout à fait dans les habi-
tudes de ces artistes et dans les
goûts de leur public. Voici encore
un fragment du bandeau qui dé-
core extérieurement le bord d'une
tasse d'argent, dont la forme n'est
plus celle de nos patères; elle est
bien plus creuse (fig. 549) ; cet objet
provient de cette vieille tombe de
d'un?emprunt. En tête et en queue,