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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0808
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LA PHÉNIGIE ET SES DÉPENDANCES.
qui faisaient partie du trésor de Gurium. Trois d'entre eux rentrent
dans la catégorie des aiguières où, comme disaient les Grecs, des œno-
choés (fig. 558, 559, 560); mais la variété de leurs formes et de leurs
embouchures témoigne de l'adresse des orfè-
vres et de l'aisance avec laquelle ils diversi-
fiaient leurs modèles. Une coupe sans pied, à
panse renflée, dont le rebord est orné de
561. — Coupe en argent. fleurs de lotus, rappelle certains vases du
cesnoia, Cyprus, pl. xxi. même genre, aussi en argent, qui ont été re-
cueillis en Egypte (fig. 561). Ces mêmes arti-
sans savaient mélanger des matières précieuses très différentes pour
obtenir ainsi de plus beaux effets. Une des chambres souterraines du
temple de Curium a donné trois alabastres en cristal de roche ; le plus
grand des trois a un bouchon et
un couvercle en or ; celui-ci se
rattachait au corps du vase par
une légère chaînette du même
métal (fig. 562). On a recueilli
au même endroit la tête en
agate d'un sceptre (fig. 563);
cet objet, dont la partie lapidaire
a seule été épargnée, devait être
aussi monté en or ou en argent.
C'était peut-être encore l'extré-
mité d'un sceptre que cet objet
qui a été ramassé dans un autre
des caveaux (fig. 564); un tube
de bronze se termine par trois
têtes de taureaux. Ici la matière
est plus commune ; mais des
gemmes et des pâtes de verre
étaient incrustées au milieu du
krc) a, k f ■ ♦ i a u n ! front et dans les yeux des
562. — Alabastre en cristal de roche. Cesnola, J
Cyprus, p. 325. animaux. Par là ce travail
relève encore de l'orfèvre ou
du joaillier, comme on voudra l'appeler.
Nous sommes parvenus au terme de l'étude que nous devions con-
sacrer à cette orfèvrerie phénicienne dont les produits, au temps
d'Homère, passaient encore pour des merveilles. Nous n'avons appelé
LA PHÉNIGIE ET SES DÉPENDANCES.
qui faisaient partie du trésor de Gurium. Trois d'entre eux rentrent
dans la catégorie des aiguières où, comme disaient les Grecs, des œno-
choés (fig. 558, 559, 560); mais la variété de leurs formes et de leurs
embouchures témoigne de l'adresse des orfè-
vres et de l'aisance avec laquelle ils diversi-
fiaient leurs modèles. Une coupe sans pied, à
panse renflée, dont le rebord est orné de
561. — Coupe en argent. fleurs de lotus, rappelle certains vases du
cesnoia, Cyprus, pl. xxi. même genre, aussi en argent, qui ont été re-
cueillis en Egypte (fig. 561). Ces mêmes arti-
sans savaient mélanger des matières précieuses très différentes pour
obtenir ainsi de plus beaux effets. Une des chambres souterraines du
temple de Curium a donné trois alabastres en cristal de roche ; le plus
grand des trois a un bouchon et
un couvercle en or ; celui-ci se
rattachait au corps du vase par
une légère chaînette du même
métal (fig. 562). On a recueilli
au même endroit la tête en
agate d'un sceptre (fig. 563);
cet objet, dont la partie lapidaire
a seule été épargnée, devait être
aussi monté en or ou en argent.
C'était peut-être encore l'extré-
mité d'un sceptre que cet objet
qui a été ramassé dans un autre
des caveaux (fig. 564); un tube
de bronze se termine par trois
têtes de taureaux. Ici la matière
est plus commune ; mais des
gemmes et des pâtes de verre
étaient incrustées au milieu du
krc) a, k f ■ ♦ i a u n ! front et dans les yeux des
562. — Alabastre en cristal de roche. Cesnola, J
Cyprus, p. 325. animaux. Par là ce travail
relève encore de l'orfèvre ou
du joaillier, comme on voudra l'appeler.
Nous sommes parvenus au terme de l'étude que nous devions con-
sacrer à cette orfèvrerie phénicienne dont les produits, au temps
d'Homère, passaient encore pour des merveilles. Nous n'avons appelé