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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0843
LES BIJOUX.
833
qu'une tête d'animal, comme dans ce bracelet de Camiros (fig. 597);
l'autre extrémité se termine en queue de serpent. Le bijou est en
argent; mais le masque du lion était doré. Ce type parait emprunté
plutôt à l'Assyrie qu'à l'Egypte1.
Un autre genre, c'est celui de ces bijoux dans lesquels des pierres
fines ou des émaux de couleur étaient encastrés entre de milices lames
de métal. L'Egypte a laissé de très remarquables échantillons de cette
industrie, dont les produits peuvent, à première vue, se confondre avec
ce que nous appelons les émaux cloisonnés. Nous en avons déjà ("ait
connaître plusieurs échantillons-;
voici encore un bracelet égyptien,
d'une grande richesse, qui est fait
de deux; demi-cercles rattachés par
des charnières (fig. 598). Au milieu
d'un cadre rectangulaire se déta-
chent d'élégantes palmettes, décou-
pées à jour, et des fleurs d'un dessin
capricieux. On n'a rien retrouvé
d'aussi compliqué à Cypre ni daus
les autres gisements phéniciens;
deux bracelets de Curium sont pour-
tant d'un travail analogue à celui de
ces magnifiques bijoux thébains. Ce
SOIJI des bandeaux d'or SUr lesquels 597. _ Bracelet. Argent. Musée Britannique.
ressorlent des rosaces, des fleurs et Dessil1 de 5ai^-Eime Gau^r-
d'autres dessins en haut-relief; dans
l'intérieur des pétales et entre les bâtons verticaux: qui coupenl le
champ en plusieurs compartiments, on dislingue encore les restes d'un
émail bleu (fig. 599).
Au contraire, c'est plutôt dans les monuments assyriens que nous
trouverions le modèle de ces bracelets au milieu desquels il y a un
médaillon!. Le plus intéressant en ce genre provient du trésor de
Curium (fig. 600). Il est formé d'une triple rangée de perles d'or; au
milieu, un large médaillon ovale, en or, à l'intérieur duquel se trouve
1. Histoire de l'Art, t. II, pp. 763-765 et fig. 430. 431.
2. lbid., t. I, pp. 831-834, fig. 366, ji67, 068. Voir p. 837 en quoi ces ouvrages se
distinguent des véritables émaux cloisonnés.
3. Histoire de l'Art, t. II, fig. 8 (au Liras gauche), 13, 29', '230 et planche X, au bras
du roi.
roMfc; 111. 105
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qu'une tête d'animal, comme dans ce bracelet de Camiros (fig. 597);
l'autre extrémité se termine en queue de serpent. Le bijou est en
argent; mais le masque du lion était doré. Ce type parait emprunté
plutôt à l'Assyrie qu'à l'Egypte1.
Un autre genre, c'est celui de ces bijoux dans lesquels des pierres
fines ou des émaux de couleur étaient encastrés entre de milices lames
de métal. L'Egypte a laissé de très remarquables échantillons de cette
industrie, dont les produits peuvent, à première vue, se confondre avec
ce que nous appelons les émaux cloisonnés. Nous en avons déjà ("ait
connaître plusieurs échantillons-;
voici encore un bracelet égyptien,
d'une grande richesse, qui est fait
de deux; demi-cercles rattachés par
des charnières (fig. 598). Au milieu
d'un cadre rectangulaire se déta-
chent d'élégantes palmettes, décou-
pées à jour, et des fleurs d'un dessin
capricieux. On n'a rien retrouvé
d'aussi compliqué à Cypre ni daus
les autres gisements phéniciens;
deux bracelets de Curium sont pour-
tant d'un travail analogue à celui de
ces magnifiques bijoux thébains. Ce
SOIJI des bandeaux d'or SUr lesquels 597. _ Bracelet. Argent. Musée Britannique.
ressorlent des rosaces, des fleurs et Dessil1 de 5ai^-Eime Gau^r-
d'autres dessins en haut-relief; dans
l'intérieur des pétales et entre les bâtons verticaux: qui coupenl le
champ en plusieurs compartiments, on dislingue encore les restes d'un
émail bleu (fig. 599).
Au contraire, c'est plutôt dans les monuments assyriens que nous
trouverions le modèle de ces bracelets au milieu desquels il y a un
médaillon!. Le plus intéressant en ce genre provient du trésor de
Curium (fig. 600). Il est formé d'une triple rangée de perles d'or; au
milieu, un large médaillon ovale, en or, à l'intérieur duquel se trouve
1. Histoire de l'Art, t. II, pp. 763-765 et fig. 430. 431.
2. lbid., t. I, pp. 831-834, fig. 366, ji67, 068. Voir p. 837 en quoi ces ouvrages se
distinguent des véritables émaux cloisonnés.
3. Histoire de l'Art, t. II, fig. 8 (au Liras gauche), 13, 29', '230 et planche X, au bras
du roi.
roMfc; 111. 105