Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue archéologique — 6.1862

DOI Artikel:
Rossi, ... de: De la détermination chronologique des inscriptions chrétiennes: (Note lue à l'Académie des Inscriptions)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.22430#0357

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DE LA

DES

INSCRIPTIONS CHRÉTIENNES

(Note lue à l’Académie des Inscriptions.)

Le but que je me propose dans cette notice est de développer avec
plus de détails quelques-unes de mes idées touchant la chronologie
des inscriptions chrétiennes, dont je viens de publier les éléments
dans le premier volume des Inscriptions chrétiennes de Rome. La
recherche d’une méthode à l’aide de laquelle il soit possible de re-
trouver les époques de plusieurs milliers de monuments écrits non
datés et appartenant à l’histoire si difficile et en grande partie si igno-
rée des origines chrétiennes, est une oeuvre d’un intérêt scientifique
incontestable. Elle est plus qu’une œuvre d’épigraphie chrétienne et
même dépuré épigraphie; car elle donnera une méthode qui aura de
larges applications dans toute l’épigraphieancienne, et conduira à la
découverte de lois jusqu’ici ignorées d’une incontestable utilité dans
l’étude des sciences archéologiques.

Les inscriptions chrétiennes des six premiers siècles peuvent être
aujourd’hui évaluées à environ quatorze mille, dont onze mille de
Rome et à peu près trois mille du reste du monde. De toutes ces ins-
criptions, un nombre relativement très-petit appartient aux classes
des inscriptions sacrées et historiques, dont la date est presque tou-
jours facile à reconnaître. La grande masse est composée d’inscrip-
tions sépulcrales, dans lesquelles il n’y en a que quatorze cents
datées parmi les romaines, et à peu près six cents parmi toutes les
autres. Il reste donc une quantité énorme d’inscriptions chrétiennes
dépourvues de dates et d’autant plus difficiles à classer chronologi-
quement qu’elles sont la plupart assez simples et presque monotones.
Ce classement n’avait même pas été essayé avant nous; j’oserai pres-
que dire que sa possibilité n’avait pas été soupçonnée. A Rome l’on
donnait pour limite extrême aux inscriptions des catacombes le sep-
tième siècle, et l’on citait toujours un fragment daté du consulat de
 
Annotationen