NOTES
SUR
QUELQUES FORTIFICATIONS ANTIQUES
DE LA VALLÉE DE MONTMORENCY
Nous avons parlé du village de Spinogelum, l’ancien Épinay, sur
le sol duquel nous avons recueilli un grand nombre d’antiquités
gallo-romaines ; de l’église mérovingienne qu’on y éleva sous le vo-
cable de saint Médard, qui évangélisa la contrée; du cimetière situé
près de l’église et duquel on a exhumé des sarcophages de plâtre
ornés de croix et de fleurs qui rappellent les premiers temps de l’ère
chrétienne ; enfin, de la villa que Dagobert Ier possédait sur le terri-
toire de la même bourgade. Nous avons ensuite fait connaître les
cryptes qui existent dans l’Épinay moins ancien sorti des ruines de
son aîné. Nous arrivons à un autre ordre de découvertes, tout aussi
curieux au point de vue des antiquilés militaires de la même contrée :
ce sont les travaux de défense exécutés dans la vallée de Montmo-
rency pour couvrir Lutèce, à une époque indéterminée de l’occu-
pation romaine dans la Gaule.
Nous parlerons d’un sol inexploré, d’un sol nivelé par la culture
pour en obtenir de riches produits, et n’offrant à la surface que peu
de vestiges antiques qui seraient même à jamais perdus, si la topo-
graphie locale n’aidait à les découvrir.
Il est bon que le lecteur jette d’abord les yeux sur la carte jointe
à ce travail. Il verra que depuis Eaubonne, la vallée de Montmo-
rency était divisée en deux parties par des terrains marécageux et
par un cours d’eau qui se jette dans la Seine, au-dessous de la Bri-
che; qu’une voie romaine encore appelée chaussée de César, venant
des environs de Pontoise, passait par Pierrelaye dont le nom dérive
de Pierre-levée, rappelant la borne milliaire qui existait en ce lieu;
que cette voie traversait la vallée au-dessus de l’étang d’Eaubonne,
d’où elle s’est confondue avec la route plus moderne de Saint-Denis;
SUR
QUELQUES FORTIFICATIONS ANTIQUES
DE LA VALLÉE DE MONTMORENCY
Nous avons parlé du village de Spinogelum, l’ancien Épinay, sur
le sol duquel nous avons recueilli un grand nombre d’antiquités
gallo-romaines ; de l’église mérovingienne qu’on y éleva sous le vo-
cable de saint Médard, qui évangélisa la contrée; du cimetière situé
près de l’église et duquel on a exhumé des sarcophages de plâtre
ornés de croix et de fleurs qui rappellent les premiers temps de l’ère
chrétienne ; enfin, de la villa que Dagobert Ier possédait sur le terri-
toire de la même bourgade. Nous avons ensuite fait connaître les
cryptes qui existent dans l’Épinay moins ancien sorti des ruines de
son aîné. Nous arrivons à un autre ordre de découvertes, tout aussi
curieux au point de vue des antiquilés militaires de la même contrée :
ce sont les travaux de défense exécutés dans la vallée de Montmo-
rency pour couvrir Lutèce, à une époque indéterminée de l’occu-
pation romaine dans la Gaule.
Nous parlerons d’un sol inexploré, d’un sol nivelé par la culture
pour en obtenir de riches produits, et n’offrant à la surface que peu
de vestiges antiques qui seraient même à jamais perdus, si la topo-
graphie locale n’aidait à les découvrir.
Il est bon que le lecteur jette d’abord les yeux sur la carte jointe
à ce travail. Il verra que depuis Eaubonne, la vallée de Montmo-
rency était divisée en deux parties par des terrains marécageux et
par un cours d’eau qui se jette dans la Seine, au-dessous de la Bri-
che; qu’une voie romaine encore appelée chaussée de César, venant
des environs de Pontoise, passait par Pierrelaye dont le nom dérive
de Pierre-levée, rappelant la borne milliaire qui existait en ce lieu;
que cette voie traversait la vallée au-dessus de l’étang d’Eaubonne,
d’où elle s’est confondue avec la route plus moderne de Saint-Denis;