EXAMEN
TROUVÉES
A ALISE-SAINTE-REINE (*)
Je ne crois pas me tromper en regardant comme un appel à la
discussion l’article sous forme de lettre au docteur Kellerde Zurich,
publié par M. Yerchère de Reffye dans le numéro de la Revue archéo-
logique du mois de novembre dernier (2). L’objet de cet article est de
porter à la connaissance du public les armes fournies par les dernières
fouilles que l’Empereur a fait exécuter autour du Mont-Auxois. La
découverte remonte déjà au mois de mars 1863. Presque tousles jour-
naux de la France et de l’Europe l’ont annoncée, et, qui plus est, ont
décidé quelle en était la signification archéologique, de sorte que ce
jugement, auquel de nombreux auteurs se sont référés depuis lors,
est devenu presque souverain. On voit qu’il était à propos que les
pièces fussent produites, ne fût-ce que pour la satisfaction de ceux
(1) Le ton de polémique de cet article n’est pas tout à fait celui que nous aimons à
voir dans la Revue. Nous n’avons voulu, toutefois, demander à l’auteur aucune modi-
fication de son travail, et nous l’imprimons tel qu’il a été lu dans une des dernières
séances de la Société des antiquaires de France, laissant ainsi à M. J. Quicherat
toute la responsabilité du fond et de la forme. Les lecteurs de la Revue comprendront
facilement les mot fs qui nous engagent à agir ainsi; une lettre de M. de Reffye, à
qui nous avons communiqué les critiques de M. Quicherat, nous y a d’ailleurs auto-
risé. (Note de la rédaction.)
(2) Les Armes d’Alise, lettre à M. le docteur F. Relier, président de la Société des
antiquaires de Zurich. Revue archéologique, nouvelle série, cinquième année, p. 337.
XI. — Février 1865. 6
TROUVÉES
A ALISE-SAINTE-REINE (*)
Je ne crois pas me tromper en regardant comme un appel à la
discussion l’article sous forme de lettre au docteur Kellerde Zurich,
publié par M. Yerchère de Reffye dans le numéro de la Revue archéo-
logique du mois de novembre dernier (2). L’objet de cet article est de
porter à la connaissance du public les armes fournies par les dernières
fouilles que l’Empereur a fait exécuter autour du Mont-Auxois. La
découverte remonte déjà au mois de mars 1863. Presque tousles jour-
naux de la France et de l’Europe l’ont annoncée, et, qui plus est, ont
décidé quelle en était la signification archéologique, de sorte que ce
jugement, auquel de nombreux auteurs se sont référés depuis lors,
est devenu presque souverain. On voit qu’il était à propos que les
pièces fussent produites, ne fût-ce que pour la satisfaction de ceux
(1) Le ton de polémique de cet article n’est pas tout à fait celui que nous aimons à
voir dans la Revue. Nous n’avons voulu, toutefois, demander à l’auteur aucune modi-
fication de son travail, et nous l’imprimons tel qu’il a été lu dans une des dernières
séances de la Société des antiquaires de France, laissant ainsi à M. J. Quicherat
toute la responsabilité du fond et de la forme. Les lecteurs de la Revue comprendront
facilement les mot fs qui nous engagent à agir ainsi; une lettre de M. de Reffye, à
qui nous avons communiqué les critiques de M. Quicherat, nous y a d’ailleurs auto-
risé. (Note de la rédaction.)
(2) Les Armes d’Alise, lettre à M. le docteur F. Relier, président de la Société des
antiquaires de Zurich. Revue archéologique, nouvelle série, cinquième année, p. 337.
XI. — Février 1865. 6