NOTE
SUR
L’IDENTITÉ DES NOMS
ALESIA, AL I S IA ET ALISE
Nous avons reçu depuis la publication de l’article de M. Quicnerat,
et en réponse à cet article plusieurs lettres et notes qu’il nous est
impossible de publier, faute d’espace, bien qu’elles contiennent toutes
des observations intéressantes. Nous donnerons donc seulement une
analyse des principaux arguments développés par nos correspondants
à l’appui de l’opinion que soutient la Revue. Ces arguments ne per-
dront rien de leur valeur, pour être exposés en quelques mots et
sans phrases. Les bonnes causes n’ont pas besoin d’être autrement
défendues.
Nous commencerons parla question de l’identité des noms Alesia,
Alisia et Alise; identité considérée comme au moins très-invrai-
semblable par M. Quicherat, qui compte même cette différence d’or-
thographe au nombre des graves objections à faire aux partisans de
l’Alise bourguignonne.
Voici en substance, ce que nos correspondants nous écrivent(l) :
1° Dans les habitudes de Tépigraphie latine, jusqu’à la fin de la
république et au delà, l’I et TE, jouent un rôle presque identique, et
en un grand nombre de cas, se remplacent l’un par l’autre. Non-
seulement on a écrit successivement, omnis et omnes, vitai et vitæ,
(1) On trouvera à la correspondance une de ces lettres, celle de M. Rossignol, lettre
pour laquelle nous avons cru devoir faire exception, en la publiant, en considération
de la grande part que M. Rossignol a prise à ce débat dès le début.
SUR
L’IDENTITÉ DES NOMS
ALESIA, AL I S IA ET ALISE
Nous avons reçu depuis la publication de l’article de M. Quicnerat,
et en réponse à cet article plusieurs lettres et notes qu’il nous est
impossible de publier, faute d’espace, bien qu’elles contiennent toutes
des observations intéressantes. Nous donnerons donc seulement une
analyse des principaux arguments développés par nos correspondants
à l’appui de l’opinion que soutient la Revue. Ces arguments ne per-
dront rien de leur valeur, pour être exposés en quelques mots et
sans phrases. Les bonnes causes n’ont pas besoin d’être autrement
défendues.
Nous commencerons parla question de l’identité des noms Alesia,
Alisia et Alise; identité considérée comme au moins très-invrai-
semblable par M. Quicherat, qui compte même cette différence d’or-
thographe au nombre des graves objections à faire aux partisans de
l’Alise bourguignonne.
Voici en substance, ce que nos correspondants nous écrivent(l) :
1° Dans les habitudes de Tépigraphie latine, jusqu’à la fin de la
république et au delà, l’I et TE, jouent un rôle presque identique, et
en un grand nombre de cas, se remplacent l’un par l’autre. Non-
seulement on a écrit successivement, omnis et omnes, vitai et vitæ,
(1) On trouvera à la correspondance une de ces lettres, celle de M. Rossignol, lettre
pour laquelle nous avons cru devoir faire exception, en la publiant, en considération
de la grande part que M. Rossignol a prise à ce débat dès le début.