Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue archéologique — 11.1865

DOI article:
Pictet, Adolphe: Etudes sur les noms d'hommes gaulois empruntés aux animaux, [2]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24253#0117

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
ETUDES

SUR LES

EMPRUNTÉS AUX ANIMAUX (1)

{Suite.)

Avant de quitter les noms dérivés de celui du cheval (.epos, eppos),
j’en ajouterai quelques-uns encore, sans me flatter cependant de les
épuiser.

Celui A’Eppius, dont je n’ai cité qu’un exemple dans la Carniole
(cf. Steiner, Insc. Rheni et Danubii, 3854), se retrouve aussi avec le
p simple, Epius, à Possau dans la Carinthie (il). 3896). Une Eppia
Verula se rencontre à Nîmes (Murat. 1459, 5). Les noms d’Eppius,
Eppia, d’une inscription à Rome (Murat. 1670, 5), sont sans doute
gaulois.

Un féminin d'Eppos, Eppa, paraît comme nom de femme en Stirie
(Stein. 2873). Il semble s’appliquer moins bien au potier Eppa,
dans Roach Smith, déjà cité (1er article, p. 311) et qu’il faut peut-
être lire Eppo, — onis.

A ce dernier thème se rattache sûrement aussi un Ippo, sans doute
pannonien (Stein. 3562), de l’ancienne collection d’Ebersdorf. On
sait que Ve et 1 ’i se remplacent souvent dans les inscriptions gallo-
romaines. Le nom d’Epono, — onis (Stein. 3828) Laibach, nous
offre une forme augmentée analogue à Epona, Eponina; et celui 1

(1) Voy. le numéro d’octobre 1864, p. 307.
 
Annotationen