LE TOMBEAU DE JOSUÉ
NOTE
SUR LE
K HIR B E T - TIB N E H
DANS LE MASSIF D’ÉPHRAIM (D
A deux heures et demie de marche environ au N.-O de Djifneh,
l’ancienne Gophna, on rencontre des ruines assez considérables,
connues sous le nom de Khirbet-Tibneh Ruines de
Tibneh. Elles couvrent les pentes et le sommet d’une colline qu'en-
toure au nord et à l’ouest un ravin profond. Confuses et depuis long-
temps, sans doute, bouleversées de fond en comble, elles attestent
dans leurs débris solitaires diverses époques. Quelques gros blocs
bien èquarris sont épars çà et là, ou se montrent engagés dans des
restes de constructions plus récentes. La plupart des autres maté-
riaux sont de moyenne dimension. Des fouilles seules permettraient,
peut-être, de retrouver, sous cet amas informe de maisons et d’édi-
fices renversés, les fondations et les vestiges de l’antique cité qui
s’élevait en cet endroit.
Du côté méridional, la colline s’abaisse, comme par gradins, vers
une vallée qui était elle-même jadis en partie couverte d’habita-
tions et qu’orne, à son centre, un magnifique chêne vert un peu
(1) Note lue par l’auteur à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dans la
séance du 28 octobre 18GA.
NOTE
SUR LE
K HIR B E T - TIB N E H
DANS LE MASSIF D’ÉPHRAIM (D
A deux heures et demie de marche environ au N.-O de Djifneh,
l’ancienne Gophna, on rencontre des ruines assez considérables,
connues sous le nom de Khirbet-Tibneh Ruines de
Tibneh. Elles couvrent les pentes et le sommet d’une colline qu'en-
toure au nord et à l’ouest un ravin profond. Confuses et depuis long-
temps, sans doute, bouleversées de fond en comble, elles attestent
dans leurs débris solitaires diverses époques. Quelques gros blocs
bien èquarris sont épars çà et là, ou se montrent engagés dans des
restes de constructions plus récentes. La plupart des autres maté-
riaux sont de moyenne dimension. Des fouilles seules permettraient,
peut-être, de retrouver, sous cet amas informe de maisons et d’édi-
fices renversés, les fondations et les vestiges de l’antique cité qui
s’élevait en cet endroit.
Du côté méridional, la colline s’abaisse, comme par gradins, vers
une vallée qui était elle-même jadis en partie couverte d’habita-
tions et qu’orne, à son centre, un magnifique chêne vert un peu
(1) Note lue par l’auteur à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dans la
séance du 28 octobre 18GA.