BIBLIOGRAPHIE
Histoire des arts du dessin, depuis l’époque romaine jusqu’à la fin du xvi° siècle,
par M. Rigollot, correspondant de l’Institut, l’un des fondateurs de la Société des
antiquaires de Picardie. 2 forts volumes in-8, ensemble de xvii et 1092 pages,
accompagnés d’un atlas de 58 planches. Paris, 1863, Dumoulin et Veuve
J. Renouard.
Celte publication, œuvre posthume de l’un des membres les plus distin-
gués de la Société des antiquaires de Picardie, se recommande par son
mérite incontestable à l’attention des artistes et des savants.
Les études si profondes et les connaissances si variées du savant anti-
quaire lui ont permis de traiter ce sujet d’une manière aussi intelligente
que complète. Le germe de cette publication a paru dès l’année 1840 dans
les Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, sous ce titre :
Essai historique sur les arts du dessin en Picardie, depuis l’époque romaine
jusqu'au xvie siècle, 194 pages, in-8.
Le but de l’auteur, en développant ce sujet dans une nouvelle édition, a
été de lui donner un intérêt plus général en montrant quelles vicissitudes
ont subies les arts du dessin en Europe depuis l’époque romaine jusqu’au
xvie siècle, et défaire ressortir particulièrement, à l’aide des richesses que
renferment nos musées, nos bibliothèques, nos églises, la part glorieuse
de la France dans le mouvement de régénération des arts. Outre ses
connaissances personnelles, pour atteindre le but qu’il se proposait,
M. Rigollot s’est aidé, non sans critique, des publications qui ont paru
sur ce sujet en France et à l’étranger.
Nous ne croyons pas qu’il soit nécessaire pour faire ressortir tout le
mérite de ce travail, de signaler tous les renseignements précieux qu’il
renferme. Il suffira, pour en faire comprendre l’intérêt, d’indiquer som-
mairement la matière des chapitres des deux volumes dans lesquels l’au-
teur examine les œuvres des artistes des diverses époques. Le lecteur peut
avec confiance se laisser guider dans l’étude de cet intéressant sujet, par
un maître aussi consciencieux que M. Rigollot, dont la saine critique lui a
fait éviter les étranges aberrations de certains écrivains qui ont traité ce
sujet avant lui.
C’est naturellement par les peintures des Catacombes que l’auteur com-
mence son examen des productions de l’art du dessin. Le premier cha-
pitre est consacré aux monuments du premier âge du christianisme con-
formes aux données antiques, mais bien inférieurs dans leur exécution,
surtout lorsque pour certains sujets qu’ils avaient à représenter, les
artistes chrétiens n’avaient pu trouver de modèles créés par l’art antique.
Histoire des arts du dessin, depuis l’époque romaine jusqu’à la fin du xvi° siècle,
par M. Rigollot, correspondant de l’Institut, l’un des fondateurs de la Société des
antiquaires de Picardie. 2 forts volumes in-8, ensemble de xvii et 1092 pages,
accompagnés d’un atlas de 58 planches. Paris, 1863, Dumoulin et Veuve
J. Renouard.
Celte publication, œuvre posthume de l’un des membres les plus distin-
gués de la Société des antiquaires de Picardie, se recommande par son
mérite incontestable à l’attention des artistes et des savants.
Les études si profondes et les connaissances si variées du savant anti-
quaire lui ont permis de traiter ce sujet d’une manière aussi intelligente
que complète. Le germe de cette publication a paru dès l’année 1840 dans
les Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, sous ce titre :
Essai historique sur les arts du dessin en Picardie, depuis l’époque romaine
jusqu'au xvie siècle, 194 pages, in-8.
Le but de l’auteur, en développant ce sujet dans une nouvelle édition, a
été de lui donner un intérêt plus général en montrant quelles vicissitudes
ont subies les arts du dessin en Europe depuis l’époque romaine jusqu’au
xvie siècle, et défaire ressortir particulièrement, à l’aide des richesses que
renferment nos musées, nos bibliothèques, nos églises, la part glorieuse
de la France dans le mouvement de régénération des arts. Outre ses
connaissances personnelles, pour atteindre le but qu’il se proposait,
M. Rigollot s’est aidé, non sans critique, des publications qui ont paru
sur ce sujet en France et à l’étranger.
Nous ne croyons pas qu’il soit nécessaire pour faire ressortir tout le
mérite de ce travail, de signaler tous les renseignements précieux qu’il
renferme. Il suffira, pour en faire comprendre l’intérêt, d’indiquer som-
mairement la matière des chapitres des deux volumes dans lesquels l’au-
teur examine les œuvres des artistes des diverses époques. Le lecteur peut
avec confiance se laisser guider dans l’étude de cet intéressant sujet, par
un maître aussi consciencieux que M. Rigollot, dont la saine critique lui a
fait éviter les étranges aberrations de certains écrivains qui ont traité ce
sujet avant lui.
C’est naturellement par les peintures des Catacombes que l’auteur com-
mence son examen des productions de l’art du dessin. Le premier cha-
pitre est consacré aux monuments du premier âge du christianisme con-
formes aux données antiques, mais bien inférieurs dans leur exécution,
surtout lorsque pour certains sujets qu’ils avaient à représenter, les
artistes chrétiens n’avaient pu trouver de modèles créés par l’art antique.