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Revue archéologique — 11.1865

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Lenormant, François: Inscriptions chrétiennes de Mégare
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https://doi.org/10.11588/diglit.24253#0446

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INSCRIPTIONS CHRÉTIENNES

DE

M É G À R E

Dans la livraison qn’il vient de publier du second volume de son
beau recueil des Inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures au
VIIIe siècle, mon savant ami, M. Edm. Le Blant établit la manière
d’après laquelle les formules des inscriptions sépulcrales des premiers
fidèles se localisent, et tire de là des règles pour reconnaître, à l’em-
ploi des habitudes de leur patrie transportées avec eux, les épitaphes
d’individus enterrés loin du lieu de leur naissance. Un index des
formules locales les plus caractéristiques, classées par contrées (p. 152
— 157), sert de base à cette démonstration.

Nous y voyons que le caractère commun et essentiel de toutes les
épitaphes chrétiennes d’Athènes remontant à une date un peu élevée,
est l’emploi du mot xoipi-riipiov au début de l’inscription. C’est en effet
ce qui ressort des numéros 9305 à 9314 du Corpus de l’Académie de
Berlin.

Mais cette formule n’était pas exclusivement propre à la cité de
Minerve. Elle était en usage dans d’autres villes de la Grèce, par
exemple à Mégare. Le fait ressort clairement, pour cette dernière ville,
de plusieurs inscriptions que nous y avons copiées en 1860 et 1863,
et qui jusqu’à présent sont demeurées inédites. Ces inscriptions sonl,
du reste, aussi courtes que possible, et n’apprennent rien à l’histoire ;
mais la rareté des monuments anciens de l’épigraphie chrétienne
en Grèce, nous fait espérer que les savants qui s’occupent de cette
branche de l’archéologie, trouveront quelque intérêt à la publication
de monuments qui fournissent une donnée nouvelle à ajouter au re-
cueil des formules locales dont les hases ont été si heureusement
jetées par M. Le Blant.

Les épitaphes chrétiennes de Mégare sont au nombre de trois, et
proviennent toutes des alentours de l’église de Saint-Jean-Baptiste
(ayioç Mcoawriç ô üpoSpojxoç) sur l’antique acropole de la Caria, où
 
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