NOTICE
SUR ON
TROUVÉ A ATHÈNES
Pendant mon séjour à Athènes, je rencontrai, chez un particulier,
un fragment d’inscription gravé sur un morceau de marbre bleuâtre
semblable au marbre de l’Hymette. J’y reconnus le débris d’une
stèle de forme oblongue, brisée dans le haut et dans le bas, mais à
peu près intacte à droite et à gauche. \ e commencement et la fin de
l’inscription avaient disparu, tandis que le milieu était assez bien
conservé. Le document, quoique mutilé, me parut important, parce
qu'il nous fait connaître plusieurs dignitaires de ces sociétés reli-
gieuses et financières connues sous le nom d’epavoi, dont j’avais
constaté déjà divers monuments à Rhodes et ailleurs (1).
Je n’ai pu découvrir la provenance exacte de ce débris antique,
,et je ne sais même pas Vil existe encore. J’en donne ici la transcrip-
tion, d’après le fac-similé que j’ai dessiné en présence du monument
lui-même. Ma restitution des premières lignes paraîtra peut-être
hardie. Elle est fondée cependant sur l’étude attentive des monu-
ments analogues, sur le sens des parties du texte conservées et sur
le nombre présumé des lettres qui ont péri. Ce calcul offre ici des
garanties sérieuses d’exaciitude, car l’inscription, gravée avec symé-
trie, est presque ctoi^yjSov.
(i) Voir la Revue archéologique^ du 1er décembre 1864.
XI.
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SUR ON
TROUVÉ A ATHÈNES
Pendant mon séjour à Athènes, je rencontrai, chez un particulier,
un fragment d’inscription gravé sur un morceau de marbre bleuâtre
semblable au marbre de l’Hymette. J’y reconnus le débris d’une
stèle de forme oblongue, brisée dans le haut et dans le bas, mais à
peu près intacte à droite et à gauche. \ e commencement et la fin de
l’inscription avaient disparu, tandis que le milieu était assez bien
conservé. Le document, quoique mutilé, me parut important, parce
qu'il nous fait connaître plusieurs dignitaires de ces sociétés reli-
gieuses et financières connues sous le nom d’epavoi, dont j’avais
constaté déjà divers monuments à Rhodes et ailleurs (1).
Je n’ai pu découvrir la provenance exacte de ce débris antique,
,et je ne sais même pas Vil existe encore. J’en donne ici la transcrip-
tion, d’après le fac-similé que j’ai dessiné en présence du monument
lui-même. Ma restitution des premières lignes paraîtra peut-être
hardie. Elle est fondée cependant sur l’étude attentive des monu-
ments analogues, sur le sens des parties du texte conservées et sur
le nombre présumé des lettres qui ont péri. Ce calcul offre ici des
garanties sérieuses d’exaciitude, car l’inscription, gravée avec symé-
trie, est presque ctoi^yjSov.
(i) Voir la Revue archéologique^ du 1er décembre 1864.
XI.
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