496 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
Ces niches, avec leurs statues uniformes, pratiquées souvent
en très-grand nombre dans les murs des terrasses qui supportent
les temples, sont un des traits communs de l’architecture religieuse
de l’archipel Indien et de l’Amérique centrale. Nous nous conten-
tons d’indiquer ici cette analogie. Nous y reviendrons lorsque,
après notre revue de l’histoire américaine, nous reprendrons l’exa-
men des antiquités de Palenqué (1).
Gustave d’Eichthal.
(l) Avant de terminer cet article, nous croyons devoir encore appeler l’attention 3e
nos lecteurs sur un autre bas-relief, cftii décorait la maison désignée par Stephens
sous le nom de Casa n° 4. C’est une divinité inconnue, mais qui a tout à fait l’aspect
et l’attitude d’une divinité indoue. M. Lenoir, dans son Parallèle de? anciens monu-
ments mexicains avec ceux de l’ancien monde, en avait déjà fait la remarque. « Ce
bas-relief, dit-il, représente une divinité qui offre, surtout pour sa pose, une grande
ressemblance avec les divinités indiennes ou japonaises» (Antiquités mexicaines, t. II,
p. 78). La figure elle-même se trouve dans le même volume pl. XXXIII, et aussi dans
les Antiquities of Mexico de lord Kingsborougli, t. IV, 3e partie; aussi dans les Mé-
moires de la Société de géographie, t. II, pl. XVI, Malheureusement, ce bas-relief
avait été, dès 1840, presque détruit. Stephens n’en a plus vu qu’un fragment (Cen-
tral America, t. II, p. 355). —Comparez ce bas-relief avec la figure de Parvati,
donnée par Moor, Hindu Panthéon, pl. V, fig. 5, et avec une statuette de Lakchmi,
que nous avons vue et fait dessiner à la Bibliothèque impériale. — Un bas-relief,
découvert par Stephens à Chichen-Itza, dans le Yucatan, est, parmi les figures amé-
ricaines que nous connaissons, la seule qui offre une pose semblable (Incidents of
travel in Yucatan, t. II, p. 292).
Ces niches, avec leurs statues uniformes, pratiquées souvent
en très-grand nombre dans les murs des terrasses qui supportent
les temples, sont un des traits communs de l’architecture religieuse
de l’archipel Indien et de l’Amérique centrale. Nous nous conten-
tons d’indiquer ici cette analogie. Nous y reviendrons lorsque,
après notre revue de l’histoire américaine, nous reprendrons l’exa-
men des antiquités de Palenqué (1).
Gustave d’Eichthal.
(l) Avant de terminer cet article, nous croyons devoir encore appeler l’attention 3e
nos lecteurs sur un autre bas-relief, cftii décorait la maison désignée par Stephens
sous le nom de Casa n° 4. C’est une divinité inconnue, mais qui a tout à fait l’aspect
et l’attitude d’une divinité indoue. M. Lenoir, dans son Parallèle de? anciens monu-
ments mexicains avec ceux de l’ancien monde, en avait déjà fait la remarque. « Ce
bas-relief, dit-il, représente une divinité qui offre, surtout pour sa pose, une grande
ressemblance avec les divinités indiennes ou japonaises» (Antiquités mexicaines, t. II,
p. 78). La figure elle-même se trouve dans le même volume pl. XXXIII, et aussi dans
les Antiquities of Mexico de lord Kingsborougli, t. IV, 3e partie; aussi dans les Mé-
moires de la Société de géographie, t. II, pl. XVI, Malheureusement, ce bas-relief
avait été, dès 1840, presque détruit. Stephens n’en a plus vu qu’un fragment (Cen-
tral America, t. II, p. 355). —Comparez ce bas-relief avec la figure de Parvati,
donnée par Moor, Hindu Panthéon, pl. V, fig. 5, et avec une statuette de Lakchmi,
que nous avons vue et fait dessiner à la Bibliothèque impériale. — Un bas-relief,
découvert par Stephens à Chichen-Itza, dans le Yucatan, est, parmi les figures amé-
ricaines que nous connaissons, la seule qui offre une pose semblable (Incidents of
travel in Yucatan, t. II, p. 292).