BIBLIOGRAPHIE.
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L’Académie des inscriptions et belles-lettres, au concours de 1864, a
décerné à M. Forgeais pour ses plombs historiés l’une des médailles d’or
des antiquités nationales. On ne dira donc pas à l’honorable lauréat :
Comment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ?
Bien au contraire, l’un des premiers, nous avons signalé le prix des objets
tirés du fond de la Seine par M. Forgeais ; des premiers, nous avons ap-
plaudi à la transmutation métallique qu’il a opérée. Son plomb est devenu
pour lui de l’or et à juste titre : les objets qu’il a mis en valeur resteront
de bon aloi pour la science. A. V.
Histoire des arts industriels au moyen âge à l’époque de la Renaissance,
par Jules Labarte. — Quatre vol. de texte (in-8 ou in-4), illustrés de 70 gravures
sur bois, et deux vol. (album in-4) composés de 150 planches, avec texte expli-
catif en regard. Paris, A. Morel, 13, rue Bonaparte.
Après vingt années d’études laborieuses, M. Jules Labarte vient de faire
paraître ses intéressants travaux sur les arts industriels au moyen âge et
au xvie siècle. Nous n’essayerons pas de faire ici l’analyse complète d’un
ouvrage aussi considérable. Nous nous contenterons de dire que nulle
publication ne nous paraît mieux faite pour concourir à ce mouvement,
qui pousse les arts industriels à notre époque vers les deux grandes phases
de l’art décrites par l’auteur.
Sur les quatre volumes de texte qui composeront cette publication, les
des deux premiers volumes viennent de paraître. Dans les onze cents pages
de ces deux volumes, l’auteur a traité deux sujets d’un haut intérêt : la
sculpture appliquée à l’ornementation et l’orfèvrerie. Le second volume
se termine par une étude sur la serrurerie artistique. Un album de 77 plan-
ches in-4° offre les spécimens les plus caractéristiques de ces diverses
branches de l’art ; 73 autres planches forment l’album correspondant aux
deux volumes de texte qui ne sont pas encore publiés. La photographie,
la lithographie et la peinture ont concouru à l’exécution de ces planches.
Les deux derniers volumes contiendront la peinture des manuscrits, la
peinture sur verre, l’émaillerie, la mosaïque, l’art céramique, la verrerie,
l’art de l’armurier, l’horlogerie, et le mobilier civil et religieux. Ils com-
pléteront le travail le plus important qui ait paru jusqu’à ce jour sur les
arts industriels au moyen âge et à l’époque de la Renaissance.
— Nous avons reçu, depuis le dernier numéro, divers ouvrages et bro-
chures. Nous en donnons les titres en attendant que nous puissions en
rendre compte. Il est d’ailleurs plusieurs de ces travaux qui se recom-
mandent d’eux-mêmes.
— Essai sur la numismatique Gauloise du nord-ouest de la France, par
Ed. Lambert. Seconde partie. Paris et Bayeux. In-4, 138 pages et
XIX planches.
— Encyclopédie des noms propres, par J. Sabatier (l’auteur bien connu
de la Description des monnaies byzantines), ln-12, 280 p. A la librairie du
Petit journal.
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L’Académie des inscriptions et belles-lettres, au concours de 1864, a
décerné à M. Forgeais pour ses plombs historiés l’une des médailles d’or
des antiquités nationales. On ne dira donc pas à l’honorable lauréat :
Comment en un plomb vil l’or pur s’est-il changé ?
Bien au contraire, l’un des premiers, nous avons signalé le prix des objets
tirés du fond de la Seine par M. Forgeais ; des premiers, nous avons ap-
plaudi à la transmutation métallique qu’il a opérée. Son plomb est devenu
pour lui de l’or et à juste titre : les objets qu’il a mis en valeur resteront
de bon aloi pour la science. A. V.
Histoire des arts industriels au moyen âge à l’époque de la Renaissance,
par Jules Labarte. — Quatre vol. de texte (in-8 ou in-4), illustrés de 70 gravures
sur bois, et deux vol. (album in-4) composés de 150 planches, avec texte expli-
catif en regard. Paris, A. Morel, 13, rue Bonaparte.
Après vingt années d’études laborieuses, M. Jules Labarte vient de faire
paraître ses intéressants travaux sur les arts industriels au moyen âge et
au xvie siècle. Nous n’essayerons pas de faire ici l’analyse complète d’un
ouvrage aussi considérable. Nous nous contenterons de dire que nulle
publication ne nous paraît mieux faite pour concourir à ce mouvement,
qui pousse les arts industriels à notre époque vers les deux grandes phases
de l’art décrites par l’auteur.
Sur les quatre volumes de texte qui composeront cette publication, les
des deux premiers volumes viennent de paraître. Dans les onze cents pages
de ces deux volumes, l’auteur a traité deux sujets d’un haut intérêt : la
sculpture appliquée à l’ornementation et l’orfèvrerie. Le second volume
se termine par une étude sur la serrurerie artistique. Un album de 77 plan-
ches in-4° offre les spécimens les plus caractéristiques de ces diverses
branches de l’art ; 73 autres planches forment l’album correspondant aux
deux volumes de texte qui ne sont pas encore publiés. La photographie,
la lithographie et la peinture ont concouru à l’exécution de ces planches.
Les deux derniers volumes contiendront la peinture des manuscrits, la
peinture sur verre, l’émaillerie, la mosaïque, l’art céramique, la verrerie,
l’art de l’armurier, l’horlogerie, et le mobilier civil et religieux. Ils com-
pléteront le travail le plus important qui ait paru jusqu’à ce jour sur les
arts industriels au moyen âge et à l’époque de la Renaissance.
— Nous avons reçu, depuis le dernier numéro, divers ouvrages et bro-
chures. Nous en donnons les titres en attendant que nous puissions en
rendre compte. Il est d’ailleurs plusieurs de ces travaux qui se recom-
mandent d’eux-mêmes.
— Essai sur la numismatique Gauloise du nord-ouest de la France, par
Ed. Lambert. Seconde partie. Paris et Bayeux. In-4, 138 pages et
XIX planches.
— Encyclopédie des noms propres, par J. Sabatier (l’auteur bien connu
de la Description des monnaies byzantines), ln-12, 280 p. A la librairie du
Petit journal.