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NOTE ADDITIONNELLE
Amenti. » Il est suivi de la déesse Isis debout, la main gauche levée en signe de protec-
tion et tenant dans sa main droite le au-dessus d'elle : r pà^l <( *s*s ^a Sran^e
mère divine. » Devant les deux divinités, le prêtre Pa-dù-ast (Petisis), vêtu delà peau
de panthère, fait les offrandes; de la main droite il présente une table chargée de pro-
visions diverses, fruits, pains, oies, vases remplis de liquides; de la gauche il tient un
encensoir dont le parfum se dirige vers Osiris et Isis. Au-dessus de lui, l'inscription
suivante, gravée verticalement de gauche à droite : ^Z^- ! "~" lû^2^ fftl s 1
IJoUo l - ' <( Qu'*'s donnent des offrandes, des fleurs, des provisions au divin père
d'Osiris, hiérogrammate, Pa-du-ast. juste de voix, fils de Neb-ma. »
La partie inférieure se compose de deux lignes de texte : j ^/^^jf^j ^ '
]j ç \ : « Proscynème à Osiris (et à) Khent-Amenti, seigneur d'Abydos, pour qu'ils
donnent des offrandes, des fleurs, des provisions, des habillements, de l'encens et toutes
choses bonnes et pures, de toutes choses agréables et douces au divin père, l'Osiris
hiérogrammate Pa-du-ast, juste de voix. » C'est une des très nombreuses inscriptions
qui nous montrent Osiris et Khent-Amenti comme deux dieux distincts : le verbe
est au pluriel, bien que le proscynème ne soit fait qu'à Osiris (et à) Kbent-Amcnti.
Al. Barsanti.
NOTE ADDITIONNELLE
, par
G. Daressy
Les cartouches de la stèle publiée par M. Barsanti sont intéressants à deux points
de vue : pour la lecture du nom propre royal et pour la place â attribuer au pharaon
auquel ils appartiennent.
On s'est habitué à prononcer Takelot le nom | si usité sous la XXII0 dynastie,
par analogie avec TaxiMioO'.;, TaxMym, de Manéthon et du Syncclle. Très fréquemment
le cartouche du roi ainsi désigné par les historiens grecs est écrit ^ \ Le signe t—c
a passé inaperçu jusqu'ici : on ne le lisait pas, le prenant pour un déterminatif, ou bien
on le prononçait mer. La variante en <—> de la stèle d'Abydos montre que t—r a ici
la valeur a que M. Brugsch a prouvé lui appartenir dans un certain nombre de mots,
surtout dans les transcriptions de noms sémitiques, ?—> ou au commencement ou
dans le courant des mots paraît s'être prononcé ti ; placé à leur fin, il équivaut au s
arabe. Appliquant ces valeurs aux signes qui composent le cartouche, on trouve Tiklab.
Tiklat. C'est assez exactement le nom du Tigre, Diktat en assyrien, ou le premier
élément du nom du roi Tougoulti-pal-csharra sous sa forme hébraïque iDH*M rbin
D'après les stèles du Serapeum qui ont fourni les documents les plus certains
NOTE ADDITIONNELLE
Amenti. » Il est suivi de la déesse Isis debout, la main gauche levée en signe de protec-
tion et tenant dans sa main droite le au-dessus d'elle : r pà^l <( *s*s ^a Sran^e
mère divine. » Devant les deux divinités, le prêtre Pa-dù-ast (Petisis), vêtu delà peau
de panthère, fait les offrandes; de la main droite il présente une table chargée de pro-
visions diverses, fruits, pains, oies, vases remplis de liquides; de la gauche il tient un
encensoir dont le parfum se dirige vers Osiris et Isis. Au-dessus de lui, l'inscription
suivante, gravée verticalement de gauche à droite : ^Z^- ! "~" lû^2^ fftl s 1
IJoUo l - ' <( Qu'*'s donnent des offrandes, des fleurs, des provisions au divin père
d'Osiris, hiérogrammate, Pa-du-ast. juste de voix, fils de Neb-ma. »
La partie inférieure se compose de deux lignes de texte : j ^/^^jf^j ^ '
]j ç \ : « Proscynème à Osiris (et à) Khent-Amenti, seigneur d'Abydos, pour qu'ils
donnent des offrandes, des fleurs, des provisions, des habillements, de l'encens et toutes
choses bonnes et pures, de toutes choses agréables et douces au divin père, l'Osiris
hiérogrammate Pa-du-ast, juste de voix. » C'est une des très nombreuses inscriptions
qui nous montrent Osiris et Khent-Amenti comme deux dieux distincts : le verbe
est au pluriel, bien que le proscynème ne soit fait qu'à Osiris (et à) Kbent-Amcnti.
Al. Barsanti.
NOTE ADDITIONNELLE
, par
G. Daressy
Les cartouches de la stèle publiée par M. Barsanti sont intéressants à deux points
de vue : pour la lecture du nom propre royal et pour la place â attribuer au pharaon
auquel ils appartiennent.
On s'est habitué à prononcer Takelot le nom | si usité sous la XXII0 dynastie,
par analogie avec TaxiMioO'.;, TaxMym, de Manéthon et du Syncclle. Très fréquemment
le cartouche du roi ainsi désigné par les historiens grecs est écrit ^ \ Le signe t—c
a passé inaperçu jusqu'ici : on ne le lisait pas, le prenant pour un déterminatif, ou bien
on le prononçait mer. La variante en <—> de la stèle d'Abydos montre que t—r a ici
la valeur a que M. Brugsch a prouvé lui appartenir dans un certain nombre de mots,
surtout dans les transcriptions de noms sémitiques, ?—> ou au commencement ou
dans le courant des mots paraît s'être prononcé ti ; placé à leur fin, il équivaut au s
arabe. Appliquant ces valeurs aux signes qui composent le cartouche, on trouve Tiklab.
Tiklat. C'est assez exactement le nom du Tigre, Diktat en assyrien, ou le premier
élément du nom du roi Tougoulti-pal-csharra sous sa forme hébraïque iDH*M rbin
D'après les stèles du Serapeum qui ont fourni les documents les plus certains