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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — N.S. 1=17.1895

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Nr. 1-2
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Scheil, Fr.-V.: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12253#0062

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NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

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canton de prairies ou de champ Jy ^Jlf JT?[ Sir-pur-la-ki\ Les quartiers de Sirpurla
le plus souvent allégués sont : Tig-ab-ba(ki), Gir-su(kî), Ki-nu-nir{ki), Erima{ki),
Ninâ(ki).

e) Sabum(ki) est une autre ville livrant des denrées à la Chalclée. Tel est aussi le
nom d'une montagne mythologique. Voir Delitzsch, Paraclies, p. 105 et 106.
Les temples et palais de Sirpurla mentionnés sont :

E (an) Ningirsu ) • . .

> toujours cites c e pair.
ESABRA )

E (an) Nina Ê clubba

E (an) Ningiszida E babi2

È (an) ANSU Ê Gamil-Sin

Ê (an) Nin-Marki Ê Bur-Sin

Ê (an) Nin-Darâ È patesi

Ê (an) Dumuzi Êsu3(?)

Ê (an) Bau Ê nam-ha-ni

Ê (an) Ga-sig-dug Ê pa

Ê (an) Nin-sun * Ê har (var. har-har)

È (an) Nin-tu Ê Erima-ki

È (an) Gis-bar-uddu 5 Ê Nun

III. Observations philologiques. — a) Dans les anciens contrats de Telloh, Abou
Habba, Djokha, Nufîar, on rencontre très fréquemment le signe nouveau Il alterne,
entre autres emplois, avec le signe du mois ^<<<~f Ce serait toutefois une erreur de voir
là deux variantes du signe ITU, « mois ». Le premier de ces signes n'est autre que
USU. La chose est absolument démontrée par un petit contrat de Telloh de l'époque
de Bur-Sin, où le nom d'un tupsar, écrit ^VJ ^]]] ^ dans le texte, est reproduit
sur Y empreinte du cachet du même individu TJ^J Nous avons ainsi du

même coup la lecture de = ^ et celle de ^ ^]]] = (NIGIN).

Comment est-on arrivé à l'emploi de ^| pour exprimer *«< y ou »*v">'y ? Le trait
d'union, croyons-nous, est en ce que «< (lecture usu) signifie selasa, « trente » (cf. Brun.,
n° 9991). Comme 2<ï{ (( mois w est composé de ^ « jour » et de «< (lecture usu)
« trente », on passa de usu, trente, <«, à usu, mois. On ne connaissait à ce dernier
signe, jusqu'à ce jour, que la valeur êréb Samasi.

b) Un des signes non assimilés les plus fréquents que l'on rencontre dans les

1. Les noms propres sont intéressants : Ur-Ninà, fils de Digédigè, Dam-Kagina, Dam-Meluhha, Igizu-
barra, Lu-Ningirsu, Ur-(??) (an) Ta-mu-zu (sic!), Ur id Ninàki, Gudêa tupsar, fils de Dudu, Gu-zi-dê-a, fils
de Gudêa, GIN (an) Gu-dê-a, Bazi, Narinar ZI-SAG-GAL patesi (cf. Jiïnsen, ZA., VIII, 221, note 5), Ur (an)

^Ziyj^, patesi, Lul-a Guzalal (cf. ZA., II, 292'?). Lu-Gudêa, etc.

2. N'a rien de commun avec è (an) Bau.

3. Cf. sup. C'est le signe de Gudêa, Cyl. A, 22, 17 : KA + un autre signe enclavé.

4. Cf. Cyl. Gudêa, B, 23, 19 : Nin-Sun-na.

5. Cf. Brùnnow, 1933 : (Kakkab) gis-bar uddu.
 
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