NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
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canton de prairies ou de champ Jy ^Jlf JT?[ Sir-pur-la-ki\ Les quartiers de Sirpurla
le plus souvent allégués sont : Tig-ab-ba(ki), Gir-su(kî), Ki-nu-nir{ki), Erima{ki),
Ninâ(ki).
e) Sabum(ki) est une autre ville livrant des denrées à la Chalclée. Tel est aussi le
nom d'une montagne mythologique. Voir Delitzsch, Paraclies, p. 105 et 106.
Les temples et palais de Sirpurla mentionnés sont :
E (an) Ningirsu ) • . .
> toujours cites c e pair.
ESABRA )
E (an) Nina Ê clubba
E (an) Ningiszida E babi2
È (an) ANSU Ê Gamil-Sin
Ê (an) Nin-Marki Ê Bur-Sin
Ê (an) Nin-Darâ È patesi
Ê (an) Dumuzi Êsu3(?)
Ê (an) Bau Ê nam-ha-ni
Ê (an) Ga-sig-dug Ê pa
Ê (an) Nin-sun * Ê har (var. har-har)
È (an) Nin-tu Ê Erima-ki
È (an) Gis-bar-uddu 5 Ê Nun
III. Observations philologiques. — a) Dans les anciens contrats de Telloh, Abou
Habba, Djokha, Nufîar, on rencontre très fréquemment le signe nouveau Il alterne,
entre autres emplois, avec le signe du mois ^<<<~f Ce serait toutefois une erreur de voir
là deux variantes du signe ITU, « mois ». Le premier de ces signes n'est autre que
USU. La chose est absolument démontrée par un petit contrat de Telloh de l'époque
de Bur-Sin, où le nom d'un tupsar, écrit ^VJ ^]]] ^ dans le texte, est reproduit
sur Y empreinte du cachet du même individu TJ^J Nous avons ainsi du
même coup la lecture de = ^ et celle de ^ ^]]] = (NIGIN).
Comment est-on arrivé à l'emploi de ^| pour exprimer *«< y ou »*v">'y ? Le trait
d'union, croyons-nous, est en ce que «< (lecture usu) signifie selasa, « trente » (cf. Brun.,
n° 9991). Comme 2<ï{ (( mois w est composé de ^ « jour » et de «< (lecture usu)
« trente », on passa de usu, trente, <«, à usu, mois. On ne connaissait à ce dernier
signe, jusqu'à ce jour, que la valeur êréb Samasi.
b) Un des signes non assimilés les plus fréquents que l'on rencontre dans les
1. Les noms propres sont intéressants : Ur-Ninà, fils de Digédigè, Dam-Kagina, Dam-Meluhha, Igizu-
barra, Lu-Ningirsu, Ur-(??) (an) Ta-mu-zu (sic!), Ur id Ninàki, Gudêa tupsar, fils de Dudu, Gu-zi-dê-a, fils
de Gudêa, GIN (an) Gu-dê-a, Bazi, Narinar ZI-SAG-GAL patesi (cf. Jiïnsen, ZA., VIII, 221, note 5), Ur (an)
^Ziyj^, patesi, Lul-a Guzalal (cf. ZA., II, 292'?). Lu-Gudêa, etc.
2. N'a rien de commun avec è (an) Bau.
3. Cf. sup. C'est le signe de Gudêa, Cyl. A, 22, 17 : KA + un autre signe enclavé.
4. Cf. Cyl. Gudêa, B, 23, 19 : Nin-Sun-na.
5. Cf. Brùnnow, 1933 : (Kakkab) gis-bar uddu.
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canton de prairies ou de champ Jy ^Jlf JT?[ Sir-pur-la-ki\ Les quartiers de Sirpurla
le plus souvent allégués sont : Tig-ab-ba(ki), Gir-su(kî), Ki-nu-nir{ki), Erima{ki),
Ninâ(ki).
e) Sabum(ki) est une autre ville livrant des denrées à la Chalclée. Tel est aussi le
nom d'une montagne mythologique. Voir Delitzsch, Paraclies, p. 105 et 106.
Les temples et palais de Sirpurla mentionnés sont :
E (an) Ningirsu ) • . .
> toujours cites c e pair.
ESABRA )
E (an) Nina Ê clubba
E (an) Ningiszida E babi2
È (an) ANSU Ê Gamil-Sin
Ê (an) Nin-Marki Ê Bur-Sin
Ê (an) Nin-Darâ È patesi
Ê (an) Dumuzi Êsu3(?)
Ê (an) Bau Ê nam-ha-ni
Ê (an) Ga-sig-dug Ê pa
Ê (an) Nin-sun * Ê har (var. har-har)
È (an) Nin-tu Ê Erima-ki
È (an) Gis-bar-uddu 5 Ê Nun
III. Observations philologiques. — a) Dans les anciens contrats de Telloh, Abou
Habba, Djokha, Nufîar, on rencontre très fréquemment le signe nouveau Il alterne,
entre autres emplois, avec le signe du mois ^<<<~f Ce serait toutefois une erreur de voir
là deux variantes du signe ITU, « mois ». Le premier de ces signes n'est autre que
USU. La chose est absolument démontrée par un petit contrat de Telloh de l'époque
de Bur-Sin, où le nom d'un tupsar, écrit ^VJ ^]]] ^ dans le texte, est reproduit
sur Y empreinte du cachet du même individu TJ^J Nous avons ainsi du
même coup la lecture de = ^ et celle de ^ ^]]] = (NIGIN).
Comment est-on arrivé à l'emploi de ^| pour exprimer *«< y ou »*v">'y ? Le trait
d'union, croyons-nous, est en ce que «< (lecture usu) signifie selasa, « trente » (cf. Brun.,
n° 9991). Comme 2<ï{ (( mois w est composé de ^ « jour » et de «< (lecture usu)
« trente », on passa de usu, trente, <«, à usu, mois. On ne connaissait à ce dernier
signe, jusqu'à ce jour, que la valeur êréb Samasi.
b) Un des signes non assimilés les plus fréquents que l'on rencontre dans les
1. Les noms propres sont intéressants : Ur-Ninà, fils de Digédigè, Dam-Kagina, Dam-Meluhha, Igizu-
barra, Lu-Ningirsu, Ur-(??) (an) Ta-mu-zu (sic!), Ur id Ninàki, Gudêa tupsar, fils de Dudu, Gu-zi-dê-a, fils
de Gudêa, GIN (an) Gu-dê-a, Bazi, Narinar ZI-SAG-GAL patesi (cf. Jiïnsen, ZA., VIII, 221, note 5), Ur (an)
^Ziyj^, patesi, Lul-a Guzalal (cf. ZA., II, 292'?). Lu-Gudêa, etc.
2. N'a rien de commun avec è (an) Bau.
3. Cf. sup. C'est le signe de Gudêa, Cyl. A, 22, 17 : KA + un autre signe enclavé.
4. Cf. Cyl. Gudêa, B, 23, 19 : Nin-Sun-na.
5. Cf. Brùnnow, 1933 : (Kakkab) gis-bar uddu.